Après quelques jours d'absence de notre chère Fissel, je regarde en arrière avec une mélancolie teintée de nostalgie. Les ruelles qui résonnaient de nos rires, les vieux arbres sous lesquels nous avons partagé tant de secrets, désormais semblent plus vides. J'ai quitté ce lieu qui a façonné tant de mes souvenirs. Mais plus troublant encore est le silence qui s'est installé entre Oumou Kalsoum et moi.J'ai toujours eu une affection particulière pour elle. Dans mon esprit, les images se bousculent, des instants de complicité et de tendresse que nous avons partagés. Je me rappelle de ces moments où elle me prenait dans ses bras, me murmurant que je lui manquais. Mais aujourd'hui, cette douceur a disparu, remplacée par un mur invisible, une distance qui s'est creusée entre nous.
Oumou Kalsoum, dans le tumulte de nos vies, semble ne plus vouloir me parler. Les mots se sont figés, et je me sens comme un étranger dans une histoire dont j'ai pourtant toujours voulu faire partie. Je ressens sa présence, mais ce n'est pas la chaleur que j'espérais; c'est un froid glacial, une absence qui me pèse.
En me remémorant ces souvenirs, je ne peux m'empêcher de m'interroger : Où est passée la complicité que nous avions ? Pourquoi ne se tourne-t-elle pas vers moi ? J'espère qu'un jour elle comprendra combien notre lien est précieux et que les pages de notre histoire ne doivent pas être écrites dans le silence.
Je chéris encore l'espoir que, malgré ces jours sombres, nous retrouverons cette connexion qui nous unissait. Que, lorsqu'elle prononcera à nouveau mon nom, il soit chargé de tout l'amour et de l'amitié que nous avons partagés. Car même si j'ai quitté Fissel, une partie de moi y demeure, et une place est toujours réservée pour Oumou Kalsoum dans mon cœur💖🌹💝