Les jours se sont écoulés, marquant le passage du temps d'une manière que je n'avais jamais anticipée. Chaque matin se lève, mais le soleil ne brille jamais aussi fort depuis que j'ai perdu le contact avec Oumou Kalsou Ndiaye. Il est étrange de constater à quel point le silence peut être assourdissant. Chaque minute qui passe est une répétition de l'absence, et cette absence me pèse.
Pourtant, je ne peux m'empêcher de ressentir une colère sourde en moi. La trahison et les blessures infligées par ses actions m'ont laissé un goût amer. Comment une personne que j'ai aimée si profondément peut-elle causer autant de douleur? Mes pensées tourbillonnent, oscillant entre l'amour que j'ai ressenti et cette haine qui s'est immiscée comme une ombre dans mon cœur.
Je la hais, oui, non seulement pour ce qu'elle m'a fait, mais aussi pour le tumulte émotionnel qu'elle a suscité en moi. Cette lutte entre l'amour et la colère est épuisante, et pourtant, je ne peux pas m'empêcher de repenser aux jours passés, quand tout semblait si parfait. Les souvenirs sont devenus des dagues, piquant à chaque instant où je pense à elle.
Mais avec chaque jour qui s'écoule, je commence à comprendre que la haine, bien que puissante, n'est pas éternelle. Peut-être qu'avec le temps, je saurais trouver un certain réconfort dans cette expérience. L’important maintenant est de prendre du recul, de me concentrer sur moi-même et de guérir ces blessures intérieures. Que ce soit en lui pardonnant ou en acceptant simplement que certains chemins doivent se séparer, je suis déterminé à avancer.
Oumou, où que tu sois, sache que je ne te souhaite que du bien, malgré la colère qui brûle en moi. Peut-être qu'un jour, les jours écoulés se transformeront en souvenirs d'apprentissage… un chapitre de ma vie que je devrais chérir, même avec la douleur qu'il a entraînée.