𝐂𝐇𝐀𝐏𝐈𝐓𝐑𝐄 𝟑 :

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Combien de temps j'étais ici ?

Je me réveillai dans une obscurité glaciale, la tête me lançant terriblement comme si un marteau m'avait frappée. Mes yeux s'adaptèrent lentement à la pénombre, révélant une cave humide et oppressante. Le sol était froid et rugueux sous moi, et l'air semblait chargé de moisissure.

Trois silhouettes apparurent, se découpant contre la lumière vacillante d'une ampoule. La première entra en scène, dans une jupe noire courte, une veste en cuir et un tee-shirt blanc.

Une belle brune.

Son regard était implacable, et ses mouvements précis, presque féroces. Juste derrière elle, une autre silhouette fit son apparition, dans une robe blanche simple, avec une expression de froideur malveillante.

Au cheveux noir bouclée.

Enfin, la troisième silhouette entra en scène, vêtue d'une veste en cuir noir, d'un tee-shirt blanc similaire à celui de la première, mais avec un jean skinny qui épousait parfaitement ses courbes. Son visage affichait une détermination mêlée à une lueur amusée.

Une blonde au yeux brun.

- Réveille-toi

ordonna la silhouette en veste en cuir noir d'une voix tranchante, en s'approchant de moi avec une assurance glaciale. J'essayai de bouger, mais la douleur dans mes poignets me fit grimacer. Elle me saisit brusquement par les bras, me redressant avec une force qui ne laissait aucune place à la contestation.

Elle me menotta avec une rapidité froide, ses gestes précis et sans émotion.

Les deux autres échangèrent un regard complice, leurs sourires se moquant du drame qui se jouait. La blonde croisa les bras en s'appuyant contre le mur, un sourire en coin.

- On dirait que notre invitée ne se précipite pas pour nous faire une révérence.
- La cave a un certain charme pour les démuni comme elle.

Je les fixai avec une colère brûlante, mes mains menottées serrées contre moi. Ils avaient le contrôle, et mes options étaient limitées. Leurs remarques acerbes ne faisaient qu'ajouter à l'ironie cruelle de ma situation. En ce moment, je n'étais rien d'autre qu'une captive, les mots pleins de dérision et la réalité d'une situation sans échappatoire.

- Sandréa fais remonter cette personne à l'étage, je veux qu'Alvaro la voie maintenant.

S'exclama la brune à la femme au cheveux bouclée.

Sandréa .. qu'elle jolie prénom.

Elle hocha la tête. Elle me fait sortir de la cave puis me fit monter les escaliers, chaque marche résonnant sous nos pas. La transition du sous-sol à l'étage fut marquée par un changement abrupt d'atmosphère. La cave sombre et humide laissa place à un espace plus vaste et éclairé.

En haut, nous débouchâmes dans un immense salon qui me coupa le souffle. Le sol était recouvert de marbre poli, réfléchissant la lumière douce des lampes élégantes suspendues au plafond. Un grand bar en bois sombre, orné de bouteilles raffinées, dominait une partie de la pièce. Le canapé, incrusté au sol, était magnifiquement sculpté et recouvert de velours riche, offrant un confort somptueux. L'ensemble du salon était décoré avec un goût impeccable, créant une ambiance à la fois opulente et intimidante.

La femme au cheveux bouclée me fit avancer dans cette pièce impressionnante, et je vis que l'endroit était prêt pour une soirée élégante. Chaque détail semblait soigneusement pensé pour éblouir et impressionner, contrastant fortement avec la froideur de la cave d'où je venais.

𝐋'𝐄́𝐓𝐑𝐄𝐈𝐍𝐓𝐄 𝐃𝐔 𝐂𝐀𝐑𝐓𝐄𝐋 Où les histoires vivent. Découvrez maintenant