𝐋'𝐄́𝐓𝐑𝐄𝐈𝐍𝐓𝐄 𝐃𝐔 𝐂𝐀𝐑𝐓𝐄𝐋

𝐂𝐇𝐀𝐏𝐈𝐓𝐑𝐄 𝟒 :

N'hésitez pas à voter !

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Adriana ..

Il avait l'air glaciale, il semblait presque surpris de me voir.

- Ezrah, je .. je suis ezrah Alvaro m'a demandé de m'occuper de toi.
- Tu perds ton vocabulaire ?

S'exclama Brooke.

Sa voix était mesurée, et il tendit la main avec une étreinte formel je lui tendis ma main. Je le suivis à l'intérieur de sa villa ressentant une froideur sous-jacente dans chacun de ses gestes. Il parlait avec une certaine impatience, mais son regard restait distant. En nous déplaçant à travers les vastes corridors de la villa, il me montrait les différentes pièces sans beaucoup de commentaires.

- La cuisine ..

Pourquoi est-ce que je visite cette villa ? Qui est-il vraiment ? Pourquoi Alvaro a-t-il dit à Ezrah qu'il devait s'occuper de moi ?

Nous continuâmes la visite en silence, et chaque pièce semblait être un décor parfait mais dénué de chaleur humaine. Finalement, il m'emmena à une grande chambre je tirai les rideaux et découvris un espace extérieur spacieux avec une piscine au centre. À la piscine, Seina et Sandréa semblaient s'amuser. Elles éclaboussaient l'eau et riaient, leur joie contrastant fortement avec l'aura froide de la villa. Leur complicité était évidente, et leur énergie se dégageait de chaque éclat de rire.

En retrait du bord de la piscine, se tenait Brooke. Elle était assise sur une chaise longue, les épaules voûtées et le regard perdu dans le vide. Son visage était marqué par une profonde tristesse.

- Brooke ..

murmurais-je en posant un doigt sur la fenêtre, comme pour essayer de la rejoindre par ce simple geste.

- Elle est souvent comme ça quand elle vient ici.
- Pourquoi est-elle toujours comme ça ici ?
- Je ne suis pas sûr de tout ce qui se passe dans sa tête, mais il y a quelque chose dans cet endroit qui la rend mélancolique. Peut-être que les souvenirs sont trop lourds pour elle.

Je me redressai soudainement. Adriana t'es bête pensais-je.

Pourquoi est-ce que je suis ici ?

- Mais qu'est-ce que je fais ici ?
- Oh, c'est une bonne question ! Je pourrais te dire que tu es ici pour profiter de la vue ou te détendre, mais ce serait ennuyeux. À la demande d'Alvaro, bien sûr.
- Je ne comprends pas. Pourquoi suis-je ici ?
- Tout ce que je peux dire, c'est que tout cela a un sens. Peut-être que tu découvriras bientôt ce que c'est. En attendant, amuse-toi un peu.

Ezrah se détourna, me laissant seule avec mes pensées. Je regardai autour de moi, tentant de saisir ce qui se passait vraiment. La villa était luxueuse et accueillante, mais la situation me paraissait de plus en plus déroutante.

Décidée à comprendre ce qui se passait, je pris la décision de m'enfuir. Mon instinct me disait que je ne pouvais pas rester ici sans réponses. Je me dirigeai vers la sortie, espérant éviter les gardes.

Je traversai les couloirs en courant, essayant de rester discrète. Cependant, dès que je m'approchai de la porte d'entrée dehors, je vis plusieurs gardes patrouiller autour de la villa. Ils semblaient être partout, surveillant chaque mouvement.

Mon cœur battait la chamade alors que je cherchais un autre moyen de sortir. Je me glissai dans une pièce adjacente, cherchant un chemin de sortie, mais tout était verrouillé.

Avec une poussée d'adrénaline, je me dirigeai vers une fenêtre au rez-de-chaussée, espérant que je pourrais l'ouvrir et sortir discrètement. Je réussis à déverrouiller la fenêtre et la poussai avec effort, préparée à sauter dehors. Juste au moment où je réussissais à me glisser presque entièrement par la fenêtre, je sentis une main ferme saisir mes cheveux. Un cri étouffé m'échappa alors que je réalisai que c'était Ezrah qui me retenait.