𝐂𝐇𝐀𝐏𝐈𝐓𝐑𝐄 𝟖 :

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Je suis assise dans le salon, le cœur battant, quand Alvaro entre. Son expression est froide, mais j'ai appris à déchiffrer les micro-expressions : une tension, une impatience. Ce soir, quelque chose se prépare.

Tout à coup, le son assourdissant d'une explosion résonne dehors. Les vitres vibrent et je me lève, le souffle coupé. Alvaro me regarde, un éclair de colère dans ses yeux.

- Reste ici !

Je refuse de devenir une marionnette.

- Non.

J'attrape un vase lourd sur la table, prête à défendre ma liberté.

Juste au moment où Alvaro se tourne pour m'attraper, la porte éclate. Une silhouette encapuchonnée entre, une arme à la main. Mon cœur s'emballe. C'est un assaillant, et il ne semble pas là pour plaisanter. L'assaillant tire sans hésitation, la balle frôle ma joue. Je me jette sur le côté, mon cœur battant à tout rompre. Alvaro réagit instantanément, saisissant un pistolet sur la table basse. Il s'élance vers l'assaillant, tirant avec précision. Le bruit des balles éclate dans le salon, résonnant comme un coup de tonnerre.

Je me relève, armée de ma détermination. L'assaillant tombe au sol, mais pas avant d'avoir réussi à tirer sur Alvaro. La balle le touche à l'épaule. Je me fige un instant, puis le vois grimacer de douleur. Mon instinct de survie prend le dessus.

- ALVARO.

Mais alors que je m'approche, il se retourne brusquement. Ce n'est pas le visage que je connais. Ses yeux, habituellement si pénétrants, sont vides et sombres, comme s'ils avaient été engloutis par les ténèbres. La terreur me paralyse.

- Non Adriana je ne suis pas ..
- ALVARO

Je hurle à nouveau, mais ce n'est pas lui qui répond.

- Adriana .. quitte ton rêve avant qu'il ne t'enrobe.

Je me réveille en sursaut, le cœur battant à tout rompre. La chambre est plongée dans l'obscurité, le seul bruit étant le bourdonnement lointain d'une sonnerie. La réalité me frappe avec force. Ce n'était qu'un cauchemar, une vision cauchemardesque d'une réalité que je ne voulais pas affronter.

Je respire profondément, essayant de calmer mon rythme cardiaque. L'angoisse de ce rêve persistant me fait frémir. Je me lève lentement, le corps engourdi. La nuit est silencieuse, mais je ne peux m'empêcher de me sentir en danger. Je décide de sortir de ma chambre, déterminée à retrouver la sécurité de la réalité.

Ma chambre n'est pas fermée ?

Je peux fuir ?

Non.

Je peux fuir ?

Non Adriana.

L'air était lourd dans le couloir, et chaque pas que je faisais semblait résonner comme un cri dans le silence oppressant. Les lumières clignotaient, projetant des ombres qui dansaient sur les murs. J'avançais prudemment, le cœur battant, conscient de l'atmosphère tendue qui m'entourait.

Soudain, je ressentis quelque chose. Une présence. Je n'étais pas seule. Quelqu'un me cherchait.

Je m'immobilisai, le souffle coupé. Mon instinct me disait de rester cachée, mais où ? Les murs se resserraient autour de moi, et chaque craquement semblait amplifier la tension. Je me glissai contre un mur, le dos collé à la froideur du béton, mes yeux scrutant l'obscurité.

Le silence était lourd, presque suffocant, mais je pouvais entendre un bruit distinct au loin : des pas. Prudents, méthodiques, comme ceux d'un chasseur à l'affût. Je fermai les yeux un instant, écoutant attentivement. Ils se rapprochaient.

𝐋'𝐄́𝐓𝐑𝐄𝐈𝐍𝐓𝐄 𝐃𝐔 𝐂𝐀𝐑𝐓𝐄𝐋 Où les histoires vivent. Découvrez maintenant