Mélancholia

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Musique conseillée :  Hope is a dangerous thing for a woman like me to have but i have it

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Musique conseillée : Hope is a dangerous thing for a woman like me to have but i have it. Lana Del Rey

Dans mon cauchemar, la Lune s'était décrochée.

Elle rentra en douce collision dans notre atmosphère.

Un soir, la lumière s'était éteinte sur la Terre

Alors le monde fut figé dans un silence glaçant, doux et amer.

Et je suis resté là, debout, souriante, avec mes ailes

Face à l'agonie humaine,

Face au chaos qui règne

Je crois que je n'avais plus d'envies, plus aucun repère,

Les peintures devenaient sombres et se mélangeaient entre elles.

Mon sourire fut figé dans les précipices de l'enfer.

Je crois que j'ai passé une nuit agitée.

Replié au fond de mon antre abimé.

Mes larmes inondent la pièce.

Aucun mot ne serait assez puissant pour décrire ma tristesse.

Un sentiment d'être une pièce rapportée dans un système.

Chaque journée devenant une nouvelle sentence à supporter.

Encore bloqué dans mon lit, paralysé par l'angoisse de mes pensées.

J'ai cette impression que le monde s'arrête sous mes pieds.

Une sensation qui se brise à l'intérieur de mon être.

J'ai cette vision inachevée de mes rêves.

Je crois que j'ai passé une nuit agitée.

Replié au fond de mon antre abimé.

Mes larmes inondent la pièce.

Un torrent se déverse, et je reste inerte.

Les gens disent que c'est le début, mais moi, je crois que c'est la fin.

Une vingtaine sombre, dont les secondes reste un supplice à vaincre.

Les voix sinistres restent coincées dans ma tête en se répétant sans fin.

Elles ne s'arrêtent jamais et résonnent, résonnent dans ma tête.

En boucle m'empoissonne la vie, en boucle m'emprisonne l'esprit.

Je crois que j'ai passé une nuit agitée.

Replié au fond de mon antre abimé.

Mes larmes inondent la pièce.

J'utilise ma plume pour évacuer mes pensées,

Mais elles continuent de persister

Et je perdure muette, dessinant un faux sourire.

Je pense que ça ne va pas quand, je fais semblant de rire.

Je pense que ça va mal quand, je me sens obligé de sortir.

Je pense que je ressens de la douleur quand, je ne souhaite plus me réveiller de mes songes.

J'ai comme une envie de hurler, hurler, mais rien ne sort à part des mensonges.

Il ne me reste que des bruits sourd sortant de ma bouche, comme paralysée par le poids de mon anxiété.

La société brule et je meurs, il ne reste que des cendres et des remords ancrés.

Des rapaces autour des corps, et des polaroids moisissant dans les sous-sols.

Je crois que j'ai passé une nuit agitée, agitée

Replié au fond de mon antre abimé, abimé, je suis emporté par l'ivresse de ma tristesse.

Replié au fond de mon antre abimé, abimé, je suis emporté par l'ivresse de ma tristesse

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Poésie chronique : Summertime sadnessOù les histoires vivent. Découvrez maintenant