Un détail peut changer tout une histoire

Chapitre 1

!Mention d'abus et de violence sur mineur! (Même si il n'y a pas grand chose et que c'est peu détaillé, je préfère prévenir)

Le jeune homme se réveilla dans un calme paisible et une sensation de bien être qu'il n'avait jamais ressenti. Il en profita quelques instants avant de paniquer légèrement. Il ne savait pas où il se trouvait. Mais il était sur quelque chose de moelleux et pencha sur l'infirmerie. Après tout, il était habitué à s'y retrouver, entre le quidditch, ses aventures périeuses chaque années, et avait même un lit rien que pour lui avec son nom.

Le silence paisible ne dura pas, et bientôt il commença à entendre des bruits, puis des voix. Une discussion. Gardant les yeux fermé, il fit semblant d'être encore endormi, et écouta.

-Vous avez en effet fait ce que je vous aviez demandé. Mais vous avez en partie désobéi, Poppy.

Poppy comme Poppy Pomfresh. Il était donc bien à l'infirmerie. La voix est celle de Dumbeldore, mais que pouvait bien signifier ses paroles ?

-Vous m'avez demandé de l'examiner et de le soigner, je n'ai fait qu'approfondir mes suspicions.

-Vous avez donc désobéi.

-Mais enfin Dumbeldore, vous voyez bien que ce n'est pas normal que ce jeune homme soit si maigre, si blanc et si fragile !

-Voyons Poppy, je suis sûr que ce n'est rien de grave.

-Par Merlin, mais quand allez vous comprendre que cet enfant est battu !

Les battements de son cœur se mire à accélérer. Elle savait. Une peur panique prit contrôle de tout son corps. Non. Elle ne devait pas savoir. Il s'était efforcé de cacher toute les preuves à chaque passage à l'infirmerie. Comment ?...

-Harry n'est pas battu. Ce sont juste les résultats de ses aventures. On ne ressort pas indemne d'un combat face à un basilic, des détraqueurs, et de ce qu'il s'est passé l'année dernière.

-Mais.... Elle voulu dire quelque chose mais ce retint. Oui bien sûr je comprend...

-Et bien voilà qui est parfait. Quand Harry pourra t-il sortir ?

-Je ne sais pas trop. Je n'arrive pas à cicatriser sa main, et sa magie est trop instable.

-Vous pourrez bien le faire sortir demain ?

-C'est hors de question ! Je garde monsieur Potter en observation ! Maintenant sortez de mon infirmerie, il a besoin de calme.

Le jeune Potter, parce que c'était bien lui, entendit des pas et l'imposante porte de l'infirmerie se refermer. Il s'autorisa à respirer normalement. Le problème était pourtant de taille. Elle savait. Et si elle savait, c'est qu'elle avait vu. Personne ne devait savoir.
Sa panique augmenta de nouveau et sa respiration se fit irrégulière. Il entendit à peine Pomfresh se rapprocher de lui et sa magie sortir de son corps par vague. Incontrôlable.

L'infirmerie regardait se phénomène magique avec adoration et crainte. Oh bien sûr c'est très beau, mais ce n'était pas normale. C'est un mécanisme de défense quand le corps ou l'esprit du sorcier se sent en danger.

-Monsieur Potter, je sais que vous êtes réveillez.

Cela ne provoqua que l'augmentation de la panique, et elle l'avait bien remarqué. C'est pourquoi elle fit le choix d'être sincère.

-J'ai en effet vu votre état. Vos cicatrices. Mais je ne vous jugerai pas. Jamais. Et le secret médicale fait que je ne peux rien dire à personne. J'en ai, en effet, informé le directeur, et je m'en excuse, mais votre état est grave, il était important que je prévienne quelqu'un. Or, il n'a pas semblé comprendre la gravité de la situation. Je veux juste vous aidez monsieur Potter. Il y a des choses que je peux encore guérir. Et vous ne sortirez pas d'ici avant que j'ai pu faire mon maximum pour vous aidez. C'est mon métier de faire en sorte que vous alliez mieux. Je ne peux pas laisser un enfant ressortir d'ici dans le même état que lorsqu'il est arrivé alors que je sais qu'il ne va pas bien et que je peux l'aider. Vous comprenez ?