A la maison, enfin

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Je suis dans la Lamborginie d’Ector en direction de l'aéroport. C’est silencieux, on ne se parle plus depuis trois jours. Il ne reste pas plus de deux minutes dans la même pièce que moi. Il ne dort même plus dans le lit. La nuit dernière quand je suis allé chercher un verre d’eau en pleine nuit car je n’arrivais pas à fermer l'œil,  je les ai vu dormir sur le canapé et ça m'a fait un pincement au cœur. Pourquoi tu m'ignores d’un coup Word ? On arrive et Ector donne les clés de sa voiture à un de ses hommes puis prend mon sac dans le coffre et rentre dans l'aéroport. Je soupire en touchant doucement mon collier de perle par reflex. On fait les mêmes obligations qu’à chaque fois puis on monte dans l’avion. Je sors mon ordinateur et commence à travailler sur mes cours pour ne rien manquer. Lui à mis son casque et il est couché en train de dormir. Le voyage va être long, très long. Surtout qu'on ne fait pas d’escale cette fois. Après plus de deux heures de cours, je ferme mon ordinateur et sort mes cahiers de dessin. Ector travaille sur son ordinateur alors je profite qu’il soit concentré pour le dessiner. Je termine mon dessin et il est… noir, mais très beau. Il ressemble à une rose noir. Magnifique mais sombre. Je suis la rose blanche et lui la noir pourtant on est beau et on à des épines tout les deux. Pas que lui, tous les deux. Je dessine alors une rose et alterne les couleurs entre noir et blanc à chaque pétales. En bas j’écris, “ Aimer la rose c’est aimer ses épines”. Je sens le regard insistant d’Ector sur moi. 

– Et si c’est un sentier d'épines pour une seule pétale noircie. Il rétorque d’une voix rauque. Je pose ma tête contre le dossier du fauteuil pour regarder celui qui me parle. 

– Ça vaudrait le coup d'essayer de l’aimer.

Il nie de la tête en posant son front contre le mien. 

– C’est de la folie, Bella tu c’est pas ce que tu dis. 

– Je sais très bien ce que je dis. Je lui assure en fermant les yeux. Nos nez se touchent et nos bouche s'effleurent. Putin… 

– Alors tu aimerais un monstre ? 

– Oui, car chaque monstre à une part de bonté même si elle est noircie comme tu dit, elle est là. 

- Je suis pas celui que tu penses Bella, je suis bon qu'à te faire du mal. Il me murmure d’une voix dure. Je nie de la tête incapble de parler. Il attrape délicatement mes joue pour me rapprocher de lui. 

– Tu mérites mieux que ça Bella. 

– Non, tu es la rose blanche Ector. Je rétorque les larmes aux yeux. 

– Tu te trompes sur toute la ligne. En me disant ça il se reçoit sur son fauteuil sans me parler. 

***

On est enfin arrivé après de 8 heures d’avion avec un Ector brisé et en colère. Nous montons dans la lamborginie rouge d'origine jusqu’à la base ou il monte directement chez lui au deuxième étage. Je n'essaye pas de l'arête et part dans le salon préféré de Manon pour voir si elle y est et se ne manque pas elle est ici. Elle est avec Mathys et quand elle me voit un petit cri de joie sort de ses lèvres puis elle se jette dans mes bras et je la sert fort. Mathys ne met pas beaucoup de temps à nous rejoindre. Ils m'ont tellement manqué. 

– Bella c’est moi ou tu est encore plus belle qu’avant d’être partie ? Me drague Mathys en me faisant un clin d'œil. Je le remercie d’un sourire en touchant mon collier de perles. 

– Jolie collier. Me dit Manon avec un sourire moqueur. 

– Ohhh ! Ector est fou de toi ! S'écrit Mathys avec des étoiles dans les yeux. Je baisse la tête un peu triste. Manon le remarque et me regarde avec des yeux accusateurs. 

The Devil's revengeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant