Ma vie paisible

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Chapitre 1 

 janvier 5:00 am Benicia : 

La plus grande force chez un être humain c’est de rester en vie malgré que la terre entière fait tout pour le contraire. Ma vie n’a jamais était parfaite mais je donnerais tout pour la retrouver il y a quelques années. Quand il était encore là. Je me retourne encore une fois sous ma couette délabré par le temps pour apercevoir l’heure par dessus mon épaule sur mon petit reveil noir. Seulement trente minutes se sont écoulées depuis que je me suis réveillé. Je suis pourtant habitué depuis quatre ans à m'endormir très tard à cause de mes insomnies mais je suis tout de même fatigué tous les matins. Ou peut-être que je suis déprimé. Les vacances d’hiver passent tellement vite. J’ai déjà la boule au ventre rien qu’imaginé retourné en cours. Le lycée est une véritable prison pour moi, les bruits infernaux dans les couloirs, les portes de casier qui claquent, les retrouvailles et les sourires entre les différents groupes d’amis que je n’est pas me donne la gerbe. L’époque ou j’étais trop dépressive pour aller en cours me manque presque, y être retourné cette année étais l’idées la plus stupide que j’ai jamais eu. Mais j’avais pas le choix c’était soit ça sois j’allais en hôpital psychiatrique et jamais j’abandonnerai mais frère et soeur. Mon réveil sonne ce qui m'arrache un râlement de fatigue. Je me glisse hors du lit traînant des bien gelés jusqu'au os, pour attraper les premier vêtements qui me tendent sous la main. J’enfile rapidement un sweate noir et un jean de la même couloir puis de descend dans mon petit salon en silence pour ne reveiller personne. Je commence alors à préparer le petit déjeuner pour mes petit frère et soeur en silence toujours plongé dans mes pensées. Je fini mes œufs brouillés avant de les mettre dans 3 assiettes différentes. Après plus d’une heure réveillé tout le monde descend en émergeant lentement sur le canapé. Je suis dans la salle de bain en train de me faire mon habituel queud de cheval quand mon plus grand petit frère, Mattéo, portant notre plus petit frère, Thomas, dans ses bras entre dans la salle de bain pour le saluer. 

– Salut ma Bella. Me souffle-il en m'embrassant la tempe. Quand Thomas m'aperçoit, il commence à brailler en tendant ses bras pour que je le porte. Je lance un regard noir au plus grand qui j’en suis certaine la fait exprès. Mais comment pourrai-je refuser de porter une tête aussi mignonne. Thomas arrête toute suite de pleurer quand il attrape mon coup en bredouillant. Je quitte la salle de bain pour aller coiffer les jumelles qui déjeunent sur le canapé. Je pose alors mon petit frère à côté d’elle puis j'attrape la brosse et deux chouchous. Je termine les tresses sous les crie de Thomas qui compris que je les poser. 

– Maman ! Pleure-il les bras tendus vers moi. Non je ne suis pas ta mère, j’ai envie de lui dire mais comment lui en vouloir puisque que c’est moi qui l’élève qui les élèvent tous… Je l'attrape encore une fois le cœur lourd. Comment on en est arrivé la Maman ? Que ses propre enfant m’appelle maman moi. Il y a un an ça n'aurait jamais eu lieu d’être. DEs coups à la porte me sortent de mes pensées. C’est Stacy ma baby sitter, elle n’est jamais contente d’être là mais je ne vais pas faire ma fine bouche vu combien on la paye. Elle entre encore vêtue de son pyjama, attrape mon petit frère et part dans la cuisine comme si je n'existais pas. Si je ne serai pas en train de mourir de l'intérieur je l’aurais sûrement giflé. Mais au lieu de ça j’attrape mon sac, mes clés de voiture et je sort claquer la porte derrière moi. L’air glacial de Janvier me donne des frissons de mes orteils jusqu'à mon crâne, mes doigts glacé et le ventre noué je grimpe dans sa voiture, sa BMW grise… je commence à rouler jusqu'à mon lycée les yeux presque clos au volant. J’arrive sur le parking encore en vie par je ne sais quel miracle et me gare à ma place habituelle. Je reste quelques instants enfermé dans ma voiture comme dans un coquont qui me protège du monde extérieur. Je fais quelques exercices de respiration et avale un de mes médicaments pour ne pas faire de crise d’angoisse puis le cœur serré je sors de la voiture vers mon enfer. J’entre et le brouhaha me donne envie de vomir mes tripes. Je rejoins mon casier avec une tête d'enterrement scotchée sur mon visage. Et comme si cette journée n'était pas assez médiocre, tous les livres dans mon casier me tombent dessus. Génial. 

The Devil's revengeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant