Jamais deux jours au même endroit

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Nous attendons les hommes d’Ector qui vont nous amener une voiture devant l’aéroport. Il fait plutôt froid et ça commence à être un peu long à attendre pour Word qui vient d’allumer sa 4ème cigarette d'affilée. Les 5h d’avion ne lui ont pas fait trop de bien. 

- Je vais les tuer. Grince-il dans sa barbe tirant sur sa cigarette. Je ne réponds rien faisant semblant de ne pas entendre ce qu’il marmonne. Après encore 5 minutes de plus une Porsche noir vient ce garé devant nous et 2 hommes en sortent. 

- Monsieur Word. Dit le premier en ouvrant la porte arrière devant celui-ci. Ector leur dit de la fermer et qu’il devrait se faire petit puis il monte en trombe dans la voiture. Je lance un regard de compassion à l’homme en m'asseyant à mon tour sur le siège en cuire. Ont arrive devant une luxueuse villa au grande baie vitrée lumineuse et un homme sort devant la maison pour nous accueillir, nous sortons alors de la voiture suivie par les deux hommes qui portent nos affaires. Ector rentre en trombe dans la maison sans adresser la parole à personne et part s’enfermer dans une pièce proche de la porte d’entrée. 

– Bonsoir mademoiselle Colos. M’appelle L’homme proche de la porte. Je sursaute pas prête à ce qu’il me parle. 

– Bonsoir. Je lui souffle en entrant dans l’immense demeure. Le salon est interminable avec ce canapé un cuir noir géant, il y a aussi une grande télé en face de celui-ci et des lustres au plafond. Je m’amuse alors à visiter la maison, c'est tellement inimaginable qu'il y à même un ascenseur dans cette maison ! Ector à une maison avec un putin d’ascenseur dedans. WOW. Je reviens au salon où les hommes sont partis, je toque alors à porte de la pièce ou Ector c’est enfermé, je demande si je peux entrer. Après quelques secondes à attendre j’attends un “ Oui “ d'une voix rauque. J’en trouve alors la porte pour voir que c’est une salle de bain. Ector est là, devant un géant miroir, assis sur le rebord de la peignoir blanchâtre. Je m’approche doucement de lui, n'oubliant pas de fermer la porte derrière moi. J’arrive assez proche de lui pour qu’il me prenne les hanches. J’ouvre la bouche pour dire quelque chose mais d’un coup il se lève me faisant faire face à sa carrure imposante ce qui me laisse sans voix. Il rapproche sa tête de plus en plus proche de la mienne puis il la descend pour venir la nicher dans mon cou ce qui me donne la chair de poule. Il vient alors me prendre dans ses bras et je sens mon cœur tambouriner dans ma poitrine. Je me sens tellement apaisé. Son souffle chaud vient caresser mon cou me faisant frémir. Il lève sa tête vers la mienne et ce remet alors droit laissant ses bras autour de ma taille. C’est yeux bleu perçant viennent entrer dans les miens et mon souffle se coupe immédiatement. 

– Tu m’apaises plus que mes médicaments. Déclare-il posant son front contre le mien. Je ferme les yeux pour apprécier la douceur que me procure ce moment. Il caresse le bas de mon dos en signe d’affection lentement. Il se relève alors pour ce remettre normalement et part vers la porte avant de me souffler de venir aussi. Je m'exécute en sortant de la pièce pour entrer dans le salon. Je m’écroule alors seule sur le canapé pendant que l’enfoiré ce sèr un ver de whisky. Il vient alors s'asseoir près de moi une cigarette entre les dents. Je passe mes jambes sur ses genoux pour m'allonger sur un coussin, il caresse doucement le long de mes jambes ce qui m’apaise, je ferme les yeux pour me reposer un petit peu maintenant apaisé. Quand je rouvre les yeux, je suis dans la même position que toute à l'heure mais maintenant je suis seule. Je metir en me remettant assise, touchant le sol froid avec mes pieds. Je regarde autour de moi et je constate que la maison est maintenant plongée dans l’obscurité. Je décide de monter dans la chambre afin de prendre des rechange et d’aller prendre une douche. Quand j’arrive en haut des escaliers en marbre je vois qu’Ector est complètement endormi seulement vêtu d’un jogging noir dans le grand lit blanc. Je reste un moment dans l’encadrure de la porte à le regarder dormir. J’adore le regarder dormir, il est vraiment très charismatique alors endormi sans son caractère de diable, il est juste adorable. Après quelques secondes je descends dans la salle de bain fatiguée. Je me déshabille devant de grands miroirs et je rentre dans la douche brésilienne laissant couler l’eau brûlante sur mon corps. Je suis tellement bien que je ne veux jamais partir. Après plus de trente minutes sous la douche je sort à contre cœur. Je m’habille de seulement mes sous vêtements et d’un long t-shirt puis je me démaquille, me lave les dents et je me brosse mes longs cheveux roux. Quand je finis de me préparer je remonte les escaliers puis je me glisse sous les draps près de l’enfoiré. Je décide de ne pas trop le coller, je me mets donc dos à lui. Je ne mets alors pas moins de 10 minutes à m'endormir. J’ouvre les yeux réveillé par Ector qui c’est redressé dans un bon à côté de moi. Il est tout transpirant et je vois qu’il à du mal à respirer. C’est dur de bien examiner ce qu’il ce passe dans l’obscurité mais je vois bien qu’il ne va pas bien du tout. Je m’assois à sa hauteur pour pouvoir doucement lui toucher l’épaule mais quand je fais ce geste il sursaute et me repousse brusquement avec son bras. J'écarquille les yeux de stupeur, il à l'air tellement apeuré. Je pense qu’il à fait un cauchemar bien douloureux. Je sens qu’il respire de plus en plus fort et de plus en plus vite au bord de la crise de panique alors je me place juste devant lui assez près pour voir qu’il à des larmes le long de ses joues ce qui me donne un pincement au cœur. Je passe ma main tremblante sur son torse au niveau de ses poumons pour appuyer et passe mon autre main libre sur sa bouche pour l’obligé à respirer par le nez. Je m’y connais un peu maintenant en cris de panique. 

The Devil's revengeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant