The Devil's revenge

Epilogue

J’enfile mon chapeau et mes lunettes de soleil puis je dévale mes escalier direction ma porte d'entrée. 

– Hey Mattéo pour fêter la fin du Lycée je vais avec Manon à la plage tu surveille tout le monde, merci je t’aime !

Je ne lui lance sans lui laisser le temps de répondre en claquant la porte derrière moi. Cela fait maintenant un an que je ne suis plus une Devil’s et deux jours que j’ai enfin fini le lycée. Cette année à été dure, j’ai dû faire un deuil d’une personne qui n’est même pas morte et malheureusement ce n’est toujours pas fini. Je pense que jamais je ne pourrais totalement le sortir de mon cœur. Comme mon père. Ils resteront à jamais dedans. Puis j’ai passé mon année seule vu que Mathys et Manon ont un an de plus que moi et on finit le lycée donc plus tôt. Mais je suis enfin débarrassé de ce calvaire. J’ai eu mon diplôme avec brio et j’ai été accepté dans l’école de droit que je voulais. Je ne sais plus vraiment ce que je veux devenir. Je voulais devenir juge pour empêcher enfin les injustices mais maintenant tout le bien et le mal se mélangent dans mon esprit. Je vois Manon au loin arriver avec toujours la même voiture dont je rêve. Je monte et commence à gueuler les paroles de “ Mockingbird “ de notre chanteur. On arrive à la plage ou Mathys est la une bouée canard autour de la taille. Nous éclatons de rire en voyant sa bouée sous ses cris d’indignations. J’aimerais vous dire que rien n’a changé, que tout va mieux maintenant. Mais ça serait mentir. La réalité c’est que Manon et mon frère doivent constamment être là pour moi car mes crise sont dix fois plus violente, que j’ai repris les séances de psy et les médicaments, que ma dépression à refait surface, que je n’arrive plus à fermer l’oeil et que mon frère se demande encore comment j’ai pus quitte le gang, le quitter lui. Je sais ce que vous pensez ce n'est qu’une peine de coeur, tout le monde survit. Mais je vous répondrai d’aller vous faire foutre. Il saute, je saute. C'était ça la règle. Alors ne me parlais pas de simple peine d’amour. Manon, Mathys et mon frère essayent délibérément de me sortir de là en organisant ce genre de sortie. Ça me change les idées certes mais il est toujours présent avec moi. Il est tout la quand je vais mal ou quand je saute de joie. J’ai beau le détester de tout mon être pour ce qu’il a commit, le haïr au plus au point. Je porte et porte pour toujours son collier de perles. C’est la morale de l’histoire.