Parole de Mr.Lalande
Extrait du livre " Mes souvenires "
________« Voici une des paroles de Philippe :
« Pour construire une maison, il faut commencer par la base, car si on commence par le haut, tout s'écroulera. Il faudrait avoir des matériaux ; ces matériaux sont d'aimer son prochain comme soi-même ». Ce qui nous manque à nous le plus souvent, ce sont ces matériaux-là » (Mme Marie Lalande : Mes souvenirs de Maître Philippe).
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« ... Et puis je vous l'ai dit aussi, l'enseignement de M. Philippe se résumait à peu, bien peu de choses. Un seul point d'où tout dépend : la modification de soi-même, la forge, le
modelage, la trempe du moi, jusqu'à ce qu'il ne soit plus que néant comme égoïsme, qu'amour, qu'acte de bonté pour autrui. Parce que sans cela tout est nécessairement faux, appelé à la mort, science comme vertus, actes comme théories ou pensées, vie ou bonheur, tout ! Et qu'avec cela tout est donné, progrès, harmonie, pouvoir, bonheur et possibilité de
faire des heureux, et connaissance progressive de tout, du monde, des hommes et de Dieu.___________
« Je vous jure que c'est tout et que M. Philippe n'a enseigné ni pratiqué rien d'autre. Mais comme Lui était déjà haut sur cette route, si haut que nous ne pouvons pas dire s'il était aux
trois-quarts du sommet ou par-delà le sommet, puisque nous sommes en bas. Il avait, Lui, cette connaissance, ce pouvoir dont je vous parle plus haut et dont notre désir rêve, et il donnait par ses bienfaits, cures morales et physiques, actes de science ou de miracle (c'est-àdire sur-science pour nous) des preuves que son enseignement était vrai. (Docteur Lalande : Marc Haven)________
« Je suis allé trouver cet homme étrange qui réalise, simplement, de si grandes choses ; et je lui ai demandé : « . Mais qui êtes-vous donc vous qui possédez de tels pouvoirs ? »
« Et il me répondit : « Je vous assure que je suis moins qu'une pierre et que tout le mérite revient à Dieu qui daigne parfois écouter les prières du dernier de ses enfants car, je vous le
dis en vérité, je ne suis rien, je suis moins que rien »._______
« J'ai connu beaucoup d'hommes ; j'ai vécu au milieu de bien des égoïsmes et de bien des ambitions et, toujours, j'ai entendu dire autour de moi : « Moi, je suis ceci, moi je suis cela... » Et, pour la première fois de ma vie, j'entendais ces paroles étranges : « Moi ? Je ne suis rien ; pourquoi vous adressez-vous à moi puisque bien d'autres sont plus savants que moi ? »
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« J'avais trouvé mon MAITRE car, depuis longtemps, je cherchais celui qui n'était rien au milieu de tous ceux qui étaient si grands. Et, cependant, j'eus bien de la peine à faire accepter à la modestie de M. Philippe ce titre officiel de professeur de clinique magnétique auquel il avait si justement droit.
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« Car, autour de lui comme autour de tous ceux qui défendent la Vérité par l'exemple, se sont levés des ennemis d'autant plus puissants qu'ils étaient plus ignorants de la grandeur de l'œuvre qu'ils attaquaient.
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« Mais, ici, nous payons nos médecins en argent et en or, en monnaie de César. Là-bas, les médecins de l'invisible se payent en monnaie de Jésus-Christ, et l'or s'appelle « charité » et « pardon des injures », et l'argent se nomme « souffrance personnelle » et « humiliation »...
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« Pardonnez à vos ennemis de tout votre cœur ; vous jetez une poignée d'or qu'on vous rendra en puissance et en santé ; faites du bien à votre ennemi, sans qu'il le sache, sauvez-le
de la misère et de la mort ; alors c'est une grosse traite que vous tirez sur Dieu, et Dieu fait toujours honneur à sa parole.________
« Mais si vous supportez les persécutions et les calomnies sans vous plaindre, et si vous consacrez vos souffrances au soulagement de vos semblables qui sont malheureux, alors vous devenez un représentant réel de l'invisible sur la Terre ; quoique vous demandiez le Ciel l'accorde à une condition cependant : c'est que vous demanderez pour les autres et non pour vous...
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L'aspect de Philippe était fruste et jovial, front découvert, yeux bleus, teint frais, une forte moustache tombante, des épaules carrées, une corpulence assez forte. Toutefois, tous ceux qui l'approchaient s'accordaient à lui reconnaître une autorité surprenante. A un regard impressionnant d'une extraordinaire douceur, il joignait une pénétration rare. Le son de sa voix, la bonté ferme de son sourire, « reflet de secrètes lueurs », la nature de ses propos, l'enveloppement de ses gestes les plus simples en un mot son charme irrésistible, mettait ses interlocuteurs à sa merci. Nul mieux que lui ne savait convaincre, consoler, parer l'avenir des espoirs les plus apaisants. Au suprême degré un persuasif, servi par de merveilleuses qualités psychiques, un fascinateur capable d'imposer aux natures faibles, aux volontés chancelantes les plus sévères disciplines, les redressements les plus énergiques, un être exceptionnel dont l'autorité était faite de douceur, de bonté et aussi d'une faculté surprenante, selon M. Schervaebel, de « coordonner d'insaisissables causalités pour en tirer les aboutissements logiques », ce par quoi il s'apparentait à Papus dont l'intuition pouvait passer pour un don de seconde vue.
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Enseignements D'un Sage TOME 2 •Mysticisme•
Spiritual■TOME 2 : Mysticisme Chrétiens■ En ces lieux, vous découvrirez les enseignements de Maître Philippe de Lyon. Une perspective inédite des enseignements de Jésus-Christ, abordée sous un angle occulte. >