52. Devoirs Envers Soi-même

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Devoirs envers soi-même

La véritable coursière, c'est la violence.

Si on a peur de faire le mal, demander force et courage.

Il ne faut pas avoir peur des ennuis ; que ce soit nous ou un autre qui les ayons, qu'importe ? Si on nous dit : « Il y a quelqu'un d'embusqué à tel endroit », passons-y si c'est notre
chemin, et sans bravade.

Quand on est petit, rien ne nous atteint. Tout le monde a la foi, et personne ne l'a, parce que le
plus grand ennemi de la foi, c'est le doute. C'est l'ennemi.

Pour lutter contre lui, il faut lui montrer qu'on n'en a pas peur.

Pour se corriger d'un défaut, qu'on le supprime pour commencer pendant trente jours. Mais, si on y arrive, ou simplement pour y arriver, il ne faut pas se croire quelque chose.

Les pénitences, ou les jeûnes du corps sont utiles, bien que
nous ne soyons pas maîtres de notre corps.

Si pendant 40 jours, en luttant, on ne cède pas à un défaut, ou à un vice, ou à une passion, on en guérira sûrement plus tard. Vers la fin, on aura de fortes tentations.

Ne pas s'écouter, ne pas se laisser aller. Marcher, même quand on a mal.

Il faut commencer par apprendre à connaître ce que l'on ne connaît pas du tout, c'est-à-dire ce qu'on a à faire ; ses devoirs quotidiens. Il faut les faire à fond, y consacrer toutes ses forces, se surveiller, et se juger soi-même avant de pénétrer
des choses difficiles dont le seul résultat serait de nous procurer un nouveau moyen de porter des jugements sur autrui.

Établis d'abord la paix en toi-même et tu pourras ensuite la procurer à autrui. L'homme de paix est plus utile que l'homme savant.

Enseignements D'un Sage TOME 2 •Mysticisme•Où les histoires vivent. Découvrez maintenant