Sombres Serments

Capitulo 12

Salut mes stars !!! Je sais que j'abuse grave et que je vous avais dit que je posterai deux chapitres. J'étais un peu malade à vrai dire. Mais je vais beaucoup mieux à présent.
J'ai deux nouvelles à vous annoncer :
La première : Déjà je vais poster plus de chapitre. Je prévois de le faire tous les jours. Dès que je serai fixé je vous en aviserai. Ne vous inquiétez pas !
La deuxième : J'ai décidé de faire deux tomes pour Sombres Serments pour plusieurs raisons différentes. Je finirai de poster le premier tome avant le mois d'Octobre ou Novembre cela dépendra du nombre de chapitres et du rythme de publication. Le deuxième tome étant plus compliqué pour moi à écrire (j'ai une petite idée du tome en général et mentalement je me demande si je suis prête à écrire sa 😭) et plus long avec aussi les cours qui vont bientôt me tomber dessus (je ne suis qu'une pauvre élève), je le posterai peut être entre le mois de Novembre et de Janvier. Cela dépendra de ma disponibilité et si je réussis à le commencer avant le début des cours.
Je crois que j'ai pris assez de votre temps. Tout a été dit de toute manière.
Je vous tiendrai au courant en tous cas.
Je vous laisse avec le chapitre d'aujourd'hui et j'espère qu'il vous plaira.
Bonne lecture mes stars 😊 !!!
Love, Eva.

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𝙲𝙰𝙿𝙸́𝚃𝚄𝙻𝙾 𝟷𝟸

Point de vue : Alexandra Silva

Une brise fraîche s'insinue entre les bâtiments, soulevant légèrement des mèches de cheveux qui s'échappent de ma queue de cheval.

Le temps me semble ralentir alors que je reste figée sur place, inacapable de bouger, d'agir, même chaque fibre de mon être me hurle de partir aussi loin que mes jambes me porteront. Mais hélas, la peur me paralyse, m'enserrant dans une prison invisible.

Mon cœur tambourine dans ma poitrine, tel un animal sauvage cherchant à fuir de sa cage, chaque battement résonnant comme un coup de marteau dans mes tempes.

Je fixe l'écran de mon téléphone, espérant que Léon m'envoie un quelconque message ou peut-être daigne me donner signe de vie mais l'écran reste obstinément noir. Mes mains tremblent de manière incontrôlable, un frisson glacé parcourant mon échine. La panique me saisit la gorge, m'étouffant.

Ma vue se brouille petit à petit. Je sens mes larmes monter, la tête baissée.

Le temps semble se suspendre lorsque je relève la tête et le vois qui traverse la ruelle qui nous séparait depuis tout ce temps. Mon souffle se coupe. Il avance lentement.

Il porte un sweat à capuche dissimulant presque entièrement son visage. La seule chose que je parviens à distinguer est le sourire cruel qui se dessine sur ses lèvres. Ce sourire... il glace le sang de mes veines. C'est comme si un prédateur s'approchait de sa proie, savourant par la même occasion la terreur qu'il inspire.

L'air, d'abord piquant, devient lourd, presque irrespirable. Mes jambes, lourdes comme du plomb, restent ancrées au sol malgré l'urgence.

Mon esprit tourne à toute vitesse, cherchant désespérément une issue, une échappatoire. Que me veut-il ? Pourquoi suis-je la cible de sa cruauté ? Mais aucune réponse ne me parvient, seulement plus de doutes, plus de questions. Mon esprit est un tourbillon chaotique de pensées, où la peur et l'impuissance se mêlent, se renforcent mutuellement.

Une angoisse rampante me submerge, m'emprisonne dans une bulle, un monde dans lequel nous sommes seuls, l'un face à l'autre.

Les bruits de la ville, habituellement si familiers, semblent soudain lointains, étouffés par la terreur qui déforme ma perception. Les rares voitures qui passent ne sont que des ombres fugaces, des fantômes qui ne pourraient rien pour moi, même si je criais. Seule face à lui, je suis. Et impuissante par rapport à lui, je resterai. Étouffés resteront mes cris. Et sous son emprise, mon âme mourrait.