Capítulo 4

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𝙲𝙰𝙿𝙸́𝚃𝚄𝙻𝙾 𝟺


























QUARTIER GÉNÉRAL DES RODRIGUES

CIDADE DE DEUS

02h 24




Nous sommes garés dans cette endroit depuis une trentaine de minutes il me semble. Je regarde à nouveau les plans du QG pendant que Raùl surveille les entrées et sorties des gardes postés devant cette villa. Le plan est simple : Rentrer dans la villa, aller directement dans les pièces où les archives sont gardés, trouver les documents dont j'ai besoin et me barrer aussi rapidement que je suis arrivée. Assez simple, n'est ce pas ?

L'endroit me semble plutôt calme. Je pense qu'ils ont plusieurs quartiers généraux. Il n'y pas beaucoup de gardes à mon avis. C'est à mon avantage de toute façon. L'essentiel est que je trouve un nouvel indice pour ma quête.

_ J'y vais Raùl. N'oublies pas de rester prudent.

_ C'est plutôt toi qui devrait faire attention. Reviens moi en un seul morceau. S'il y a un problème enfuis-toi immédiatement. Me conseille-t-il.

J'hoche la tête et lui fais un sourire qui se veut rassurant. Je sors du véhicule veillant à ne pas me faire remarquer. Normalement, derrière la villa, il s'y trouve une entrée moins surveillée que les autres. Je me faufile dans l'obscurité.

Bonne et mauvaise nouvelle. Mauvaise nouvelle: Petit soucis à bord. Trois hommes sont postés devant l'entrée en question. Bonne nouvelle : J'ai eu la magnifique idée de ramener mon arme préférée Taurus PT92 avec le suppresseur. J'ai seulement une capacité de 17 coups. Je dois bien les utiliser.

En un clin d'œil, je me retrouve avec trois nouvelles morts sur la conscience. Rapide, efficace et sans douleur. Je sors de ma planque. Faudrait que j'arrive à trouver la clé qui ouvre cette porte. Je fouille leur poche une à une. Je finis par la trouver. Sans plus tarder, je me précipite vers cette porte. Je la déverrouille. Elle cède devant la force que j'exerce sur la poignée.

Toujours mon arme à la main, j'avance dans ce couloir. Les lampes vacillantes tout le long procurent une lumière extrêmement faible. Tous mes sens sont en alerte maximale. Chaque pas est une tentative de ne pas attirer l'attention. Chaque ombre, chaque bruit pourrait signifier ma descente aux enfers.

Je dois irrémédiablement monter au premier étage sans me faire attraper. Je ne suis plus très loin du hall. Je glisse mon arme sous ma robe évitant de me faire tuer ce qui pourrait arriver à tout moment. J'en tremble d'excitation. Cette tension et ce sentiment de jouer avec ma propre vie est si jouissif.

Arrivée dans le hall, je veille à me mêler aux autres femmes ici présentes. Il semblerait qu'il y ait du monde. C'est parfait. J'essaye de monter les escaliers rapidement. Le plus dur est déjà fait. La pièce se trouve au bout du couloir. La tension monte à mesure que mes pas me rapprochent de celle ci.

J'essaye d'ouvrir la porte mais elle ne cède pas. Je n'ai guère d'autres choix. Je dois faire sauter la serrure. Je dégaine mon arme et vérifie que le silencieux ne me fait pas défaut. Je tire. J'essaye à nouveau d'ouvrir la porte et cette fois, elle s'ouvre. Je pénètre dans la pièce avant de refermer derrière moi.

Sombres SermentsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant