𝟐𝟎

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Lincoln, États-Unis

PDV : Daisy

Mon cœur battait à une vitesse énorme, je n'arrivait plus à me contrôler. Mon souffle irrégulier, les mains moites, les jambes tremblantes... Tout mes souvenirs des jours précédents revenaient à grand pas, Mila était devant moi le papier à la main me regardant avec incompréhension.

Daiz. Quel surnom de merde. Pourquoi en avait-il autant contre moi ? Ces mots écrits avec toute sa haine et rancœur envers moi et mon père.

Nous nous dirigions lentement vers le canapé, chaque pas semblant interminable. Une fois assise, je sentis les mains chaudes de Mila envelopper les miennes, non Daisy ne te laisse pas faire cette femme vient de te briser. Ses mains sont tellement douce et réconfortantes comme tous chez cette femme appart lorsqu'elle veut se protéger du contact avec les gens. Pourquoi ? Pourquoi me repousser subitement ?

Dans un élan de courage je décalais mes main de son emprise. N'essaye même pas de me toucher Mila pas après tous cela en tout cas. Dit-je la voix tremblante et les yeux remplis de larmes qui menaces de coulaient.

- Bien je vois que tu es ce genre de fille. Passons, tu m'explique le morceau de papier là ?

"Ce genre de fille" parce que il y a des critères maintenant ? Je ne peux plus dire ce que je pense ?

- Ce genre de filles ?! non mais dites moi que je rêve ! Tu m'explique ce que tu veux dire ? Et puis tu veux que je t'explique quoi ? Oui c'est le putain de taré qui ma jeté dans un ruelle et alors ?! Dit-je en haussant le ton.

Bon sang mais pourquoi ? Qu'est-ce que j'ai fait ?

Cette femme me brise au fond de moi encore plus que ma mère a pu le faire. Plus je veux résister et me montrer froide envers elle plus je sombre.

- Oh et bien tu est le genre de fille qui quand on dit une seule chose qui ne va pas dans TON sens, tu lance des pics inutile, tu fais l'égoïste qui ne pense qu'à toi, tu est rancunière pour rien. Tu n'accepte pas que je veuille te réconforter juste parce que je t'ai "repoussée" Tu vois c'est pas étonnant que ta mère...

Pourquoi tous le monde finit tous le temps par se retourner contre moi ?

- Ma mère ?! Arrête toi là avant de regretter tes actes Mila, je sais très bien ce que tu allais dire. Tu sais quoi ? Enfaite je ferai mieux d'aller chez ma mère, j'aurai dû le faire depuis le début plutôt que d'espérer... Non mais laisse tomber je m'en vais, je viendrai chercher mes affaires demain. Eres sólo una bruja de todos modos. Siempre lo mismo de todos modos. No es de extrañar que no estés en una relación. retorquai-je entre deux sanglots

- Je ne regrette rien de ce que j'ai dit encore moins de ce que j'allais dire avant que tu ne me coupe la parole. La politesse est une question de respect envers autrui, apparemment tu n'as pas était dotée de cet apprentissage.

C'est clair qu'elle fait vachement preuve d'une grande politesse admirante.

- Oh mais oui j'oublier tu est miss parfaite, pardon votre altesse je suis navrée de vous avoir offensé.

- Ça suffit maintenant pars de chez moi, on se verra pour des raisons purement professionnel sur l'enquête de cet homme. Mais en revanche laisse moi au moins te ramener il fait nuit. dit-elle en m'attrapant le poignet pour me retenir.

- Non j'ai besoin de marcher d'accord ?! Je repasse demain pour le reste des affaires que je peux pas prendre ce soir. Bonne soirée.

J'ouvris la porte d'entrée en passant un dernier coup d'œil à l'endroit ou se trouvait Mila puis je fis un pas en dehors de la maison continuant mes pas jusqu'à la sortie de sa cour. Je sentais mes pas lourds répercuter sur le sol de goudron abimés. Je marchais d'un pas lourd, la tête baissée, ma capuche tirée sur les yeux comme un linceul. Chaque pas était une éternité, un écho sourd dans le silence de la nuit. J'avais l'impression de porter le poids du monde sur les épaules, un fardeau que je n'avais jamais imaginé pouvoir supporter. Le froid de la nuit ne parvenait pas à me pénétrer, engourdie par la douleur qui me dévorait de l'intérieur.

AcusadoOù les histoires vivent. Découvrez maintenant