Débat contre combat [Part. 1]

Chapitre 15 : Au bout de la nuit

- Allez, on reprend ! S'exclamait Jordan tout en riant.

Attal et Bardella se releva avec un peu de difficulté du canapé. Après avoir entamé et presque fini la deuxième bouteilles, ainsi que la fatigue accumulée de leur semaine de travail. Les deux hommes avaient presque oubliés qu'il était là pour s'entraîner. Et non pas pour enchaîner les verres d'alcool.
Jordan et Gabriel se tenaient debout l'un en face de l'autre.

- Mets tes jambes et tes bras comme je t'ai montré tout à l'heure. Fit Jordan.

Gabriel écouta son professeur, mais malgré tout l'effort du monde, Attal semblait avoir du mal avec la coordination. Surtout avec les quelques verres ingurgités juste avant.
Jordan ne pu s'empêcher de rire en voyant Gabriel se mettre en œuvre. Et évidemment cela faisait également rire Gabriel.

- On va jamais y arriver. Riait encore Jordan en se fermant les yeux tout en se frottant les mains sur son visage.

- Mais si ! C'est bon, regardes, je suis prêt !

Jordan ouvra les yeux. Ce n'était plus la peine. Bardella repartit dans un fou rire incontrôlable suivis de Gabriel qui ne pouvait plus s'arrêter lui non plus.
Finalement, les deux hommes ne savaient à peine pourquoi ils riaient autant.
C'est après quelque minute d'éclat de rire qu'il essaya de se remettre au sérieux travail.
Ils y parvenaient finalement mais aucun des deux ne prenaient cette entraînement au sérieux. Jordan expliqua la prochaine règle. Ils allaient combattre amicalement ensemble mais tout en se frôlant avec délicatesse avec leurs poings.

- Et si mon coup part trop fort sans faire exprès ? Tu es sûr que c'est une bonne idée ? Fit Gabriel.

- Évites, mais même si le coup part sans faire exprès, ce n'est pas grave. Répondit Jordan. J'assumerais les conséquences.

- Bon, d'accord. Mais fait attention toi aussi de ne pas me faire mal.

- Promis. Souriait Jordan. Mais c'est plutôt moi qui devrait peur si tu doses mal ta force.

Ils savaient qu'ils commençaient à jouer à un jeu dangereux . Mais à cette heure-ci, le danger s'était déjà endormi depuis longtemps.
Les deux rivaux politique s'affronta désormais à un combat de boxe. Enfin, si nous pouvions l'appeler comme cela.
Ils étaient plus entrain de se chamailler que d'exercer un vrai combat amical. Mais cela les faisaient rire. Et d'ailleurs, Gabriel prit même beaucoup de plaisir durant ce combat puisque Jordan ne faisait que d'esquiver les coups au lieu d'en donner. Attal n'avait plus peur et prenait même les devants sur ce combat. Tellement les devants que plus Gabriel s'avançait vers Jordan, plus Jordan reculait et moins il se rendait compte que le canapé n'était qu'à quelque centimètres derrière lui. Il ne put faire un pas de plus en arrière que Jordan perdit l'équilibre en arrière. Gabriel qui avait encore un semblant de réflexe essaya de le retenir. Mais c'était peine perdue. Bardella tomba sur le dos, sur le canapé, entraînant Gabriel avec lui dans sa chute.
Le Premier Ministre se retrouva désormais sur Jordan.
Les deux hommes étaient mort de rire. Aucun des deux n'arrivait à se relever.

- Tu ne pourras plus jamais me dire que je ne t'ai jamais mis KO maintenant. Riait Gabriel.

- Ce n'est même pas toi, c'est le canapé !

Et ils se mirent à rire encore plus fort. L'alcool faisait encore durer son effet.
Gabriel qui se ne se trouvait qu'à peine quelque centimètres du visage de Jordan, le regarda.

- En tout cas, la vue n'est pas mal d'ici. Fit Gabriel avec un sourire en coin.

- Je pourrais dire exactement la même chose vu d'ici. Répondit Jordan en souriant également.