Débat contre combat [Part. 1]

Chapitre 18 : C'est les vacances !

Ça y est, le moment tant attendu était arrivé. Le grand départ pour la Corse était imminent. L'avion s'apprêtait à décoller. Bien que les adieux avec les parents aient été difficiles pour certains enfants, une fois à bord, tout cela semblait déjà loin derrière. Jordan, quant à lui, veillait au bon déroulement du voyage.
Gabriel, qui était le seul accompagnateur en externe prit un autre vol un peu plus tard dans l'après-midi. Ce dernier avait encore des dossiers à boucler avant de partir en congé pour une semaine. C'était également l'un des premiers plans de stratégie pour que personne ne voit le Président du Rassemblement National et le Premier Ministre ensemble.
Maintenant que le Président Macron était au courant que les deux opposants se fréquentait, il ne devait être au courant en aucun cas que son plus jeune Premier Ministre était parti en vacances avec l'homme qu'il avait essayé de nuire il y a quelque semaine plus tôt.
Jordan avait tout raconté à Gabriel de la manigance que son patron avait mit en œuvre.
Alors, tous les deux, avaient établis des plans bien stratégiques pour ne pas qu'on les aperçoive ensemble.
Bardella avait dû réorganiser le séjour de A à Z, avec également l'aide et les conseils de Marine Le Pen. La région qui était initialement prévu avait été modifier pour un endroit moins touristique. L'hôtel qui avait été choisi a était également modifié du planning.
Gabriel qui avait un ami en Corse, devait très bientôt ouvrir les portes de son tout nouveau hôtel aux touristes. Il avait généreusement accepté d'ouvrir une semaine plus tard pour leurs laisser l'hôtel complètement privatisé. Ce qui était encore mieux que la première option.
Marine ne pouvait pas s'empêcher de faire la réflexion plusieurs fois à Bardella : "Tu réorganises toute la semaine juste pour qu'Attal puisse venir avec toi."
La seule défense de Jordan était : "Il ne veut pas laisser son frère tout seul."
Le Pen savait que c'était la seule excuse de Jordan avait trouver pour ne pas avoué qu'il voulait passer la semaine avec le Premier Ministre.

Le soleil était au rendez-vous à l'atterrissage de l'appareil. Tous les enfants étaient excités à l'idée d'être enfin arrivés. Fort heureusement, ils étaient un peu moins d'une dizaine. Bardella commençait déjà à se demandait comment il allait pouvoir gérer toutes ces boules de nerfs qui ne demandaient qu'à se dépenser.

La première étape du programme était de rejoindre le bus qui les emmèneraient à l'hôtel. Gabriel avait envoyé tous les documents en détail à Jordan sur son téléphone. Avec une note à la fin : N'oubli pas de venir me chercher à l'aéroport pour 20h ! Ps : Ne sois pas en retard.

Bardella avait suivi les instructions d'Attal à la lettre. Il était même en avance à l'aéroport.
Le panneau d'affichage indiqua le vol de Gabriel était à l'heure. Jordan ne savait pas pourquoi, mais il avait cette boule de stresse qui s'était logé dans son ventre. Une sensation qu'il n'avait que très peu connu. Comme le député Européen avait réponse à tout sur ses ressentis, il mit ça sur le dos de la foule qui pouvait le reconnaître à tout moment malgré sa casquette et ses lunettes de soleil et de sa tenue vestimentaire plus vacancière que le reste de l'année. Pourtant son stresse avait un goût d'excitation à la fois.

Le vol de Gabriel venait d'annoncé son arrivé sur l'immense panneau d'affichage.
Attal ne devait plus tardé à arriver.
Jordan voyait les passagers défiler devant ses yeux mais toujours pas de Gabriel en vu.
Il attendait, attendait, encore et encore et toujours personne à l'horizon.
Bardella commençait à sérieusement se demander si Gabriel était monté dans cet avion. Il n'avait pas eu de nouvelle de lui depuis la matinée.
Le sourire de Jordan commença à se perdre.
Tous les passagers du vol était descendu. Sauf Gabriel.
Jordan ressentit tout d'un coup une terrible tristesse l'envahir.
Pourquoi n'était-il pas venu ? Pourquoi ne m'a-t-il rien dit ? Se demandait Jordan.