Chapitre 27 : Le calme avant la tempête

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- Allez, allez, allez ! Plus vite ! S'écria Jordan.

Cela ne faisait à peine un quart d'heure que l'entraînement avait commencé que les enfants étaient déjà épuisé. Courir sur du sable mouillé le long de la plage était une tâche qui semblait être facile, du moins en apparence.

- Mais je n'aime pas courir moi ! Ronchonna Léopold qui traînait des pieds.

Jordan et son suppléant Gabriel observait la scène en riant. Depuis le début de l'entraînement, Léopold ne faisait que de se plaindre de cette séance d'entraînement dirigeait par Jordan. En effet, le petit garçon détestait courir le long de la plage malgré le cadre paradisiaque.

Gabriel était heureux d'être de retour partis eux. Et se fut la surprise la plus totale lorsque le Premier Ministre était apparu au moment du petit déjeuné, où tous les jeunes boxeurs étaient venu l'accueillir un à un avec joie et enthousiasme. Ce n'était pas la même chose lorsque Gabriel n'était plus dans les parages, et le vide s'était fait ressentir par chaque membre du groupe. Et principalement chez leur entraîneur, Jordan.
Gabriel venait définitivement signer sa place au sein de l'équipe. Il était maintenant devenu un membre à par entière de l'équipe.
Mais celui qui s'attendait le moins à un retour surprise, se fut Léopold. Le jeune garçon avait tellement été prit par les émotions qu'il ne put s'empêcher de retenir ses quelques larmes d'émotion. Il s'y était fait à l'idée : son grand frère n'allait pas finir ses vacances avec lui.

- Au lieu de rire, va courir avec ton frère. Ria Jordan.

- Vas-y toi. Répondit Gabriel. C'est toi l'entraîneur mais on ne te voit jamais t'entraîner. Se moquait-il.

Bardella se mit en face du Premier Ministre avant de retirer son t-shirt. Il se pencha à quelque centimètres de Gabriel.

- Tu vas être surpris du sportif que je suis. Murmura Jordan prêt de l'oreille de Gabriel.

Une légère vague de frisson venait de parcourir le long de la colonne vertébrale du Premier Ministre qui était particulièrement sensible lorsque Bardella utilisait ce timbre de voix grave qui pouvait le rendait éperdument irrésistible aux yeux du Premier Ministre. D'autant plus que le torse nu de Bardella se retrouver sous son regard. Impuissant, ne pouvant le toucher. La seule chose qui lui restait, était le souvenir du matin même. Ce moment où il pouvait le toucher, embrasser, autant de fois qu'il le souhaitait. Il regretta de ne pas en avoir plus profité.
Jordan voyait très bien que cela ne rendait pas le jeune Ministre totalement insensible et il comptait bien joué de son charme pour déstabiliser le jeune Premier Ministre.

- Arrêtes de jouer comme ça avec moi devant les petits, tu sais très bien que je ne peux rien faire ici. Murmura Gabriel proche du visage de Bardella.

C'était une victoire pour Jordan. Il avait trouvé une nouvelle occupation qui l'amusait mais surtout, l'excitait d'avantage.

- Monsieur le Premier Ministre, vous avez du mal à garder le contrôle ? Fit Jordan d'une voix enjoué.

- En toute circonstance je sais garder le contrôle, Monsieur Bardella, mais ne jouez pas trop à ça avec moi. Répondit Gabriel.

- Ah oui ? Et pourquoi ? Chuchota une nouvelle fois Jordan tout proche de son oreille en utilisant sa voix la plus sensuelle.

- Arrêtes. Fit doucement Gabriel.

Débat contre combat [Part. 1]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant