KATE WILLIAMS: Amoureuse de mon ennemi [En Pause Pour Une Durée Indéterminée]

Chapitre 13

La température montait en elle et ses pensées ne cessait de virevolter.

Amélie, Amélie? Qui t'appelle ainsi? Alexander Roberts. Qui aimes tu? Alexander Roberts. Laisse Benjamin en paix! Il t'aime. Mais pas toi. Fiches lui la paix. Seigneur par pitié sauves moi ! Je suis tentée.

Kate respira un bon bol d'air qu'elle expira ensuite contre la joue du jeune homme épris. Elle aquiesca et Benjamin lui embrassa passionnément la joue qui rosie instantanément.

Il l'a lâcha et fit quelques pas au loin. La tête baissée, son cœur brisé demandait des audiences alors que ses yeux s'humidifiaient. La terre semblait être tomber sur lui. Les paroles de sa mère ne cessait de revenir à chaque pas. Il se rapprocha du lac et observa son reflet dans l'immense miroir qui s'offrait à lui. Déçu de la réponse de la fille qu'il aimait, Benjamin retira ses chaussures ainsi ses chausettes blanche et fit barbotter ses pieds dans l'eau fraîche.

            Dix minutes plus tard

- Pardonnes moi. Demanda Benjamin en gardant la tête baissée. Pardon, je...je suis un idiot et j'ai fait beaucoup trop de...

- Tu n'as pas à t'excuser! Coupa Kate qui était restée immobile gardant sa main sur sa joue.

- Merci. Souffla Benjamin.

Kate s'avança en face de Benjamin et s'allongea sur l'herbe verdoyante. Quelques instants plus tard, Benjamin qui avait surmonté sa gêne se retourna et vit la brunette grelottant de froid. Il s'avança vers elle et s'assit.

- Je pense que l'herbe n'est pas très confortable. Dit Benjamin en se tenant devant la brune.

- C'est tout ce j'ai à ma disposition. Répondit froidement la brunette grelottante.

- Je te propose une chose : on oublie ce qu'il s'est passé ici et on reste de bon amis. Je fais taire mes sentiments pour toi et si tu le veux bien et je t'offre ma cuisse comme un oreiller. Ça marche?

Il s'assit et tapota sa cuisse galvanisée.
Kate se rapprocha de lui et se coucha sur sa cuisse. Il prit sa veste et l'enveloppa en admirant son corps. Il essayait tant bien que mal à paraître normale mais son cœur ne cessait de lui réclamer des explications.

- Je resterai ton amie si tu me dis tout sur cette agence internationale.

- Okay. Qu'est ce que tu veux savoir? Demanda Benjamin un sourire gêner.

- Tout j'ai dit. En fait, commences par me dire pourquoi nous sommes ici.

- Cet endroit est un lieu très important pour moi. J'y est passé toute ma vie. Quand je suis fatigué de la SAHIPA je viens me réfugier ici. Je n'y avait encore jamais amener quelqu'un. Et vu que c'est notre dernier jour tout seul, j'ai jugé bon de venir ici. Surtout le lever du soleil est magnifique à cet endroit. Les fleurs se réveille et la lueur du soleil fait briller le lac. Je voulais partager ce moment avec...pardon, j'ai dit que j'arrêtais et je vais le faire.

- Et ça ne pouvais pas attendre le jour? Interrogea la jeune fille exaspérée.

- Non. Maman reviens cet après midi avec nos deux coéquipiers d'Italie. Elle voudra nous voir et nous présenter nos coéquipiers : donc ce serait mission impossible.

- Attends. Ta mère, d'après ce que tu m'as dit devait rentrer de son voyage au bout de trois jours. Pourquoi a-t-elle mis si longtemps à revenir? Elle avait dit que notre première mission...

- Transformation tu veux dire. Coupa rapidement Benjamin en levant son index.

- Oui. Elle aurait dû revenir il y a un mois. En plus je pensait qu'il ne pouvait qu'y avoir un seul promu pour cette agence! Comment ça il y en a deux?