Chapitre 16

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De nos jours

— Puis je savoir ce qu'il ne vas pas chez vous?

— Je...je, je suis désolée madame.

—  C'était l'an dernier! Vous avez écrasée ma paire de lunettes, cette année je suppose que c'est mon dos que vous voulez anéantir?

— Non madame je suis réellement pressée. Pardonnez moi une fois de plus.

Elle laissa la vielle dame dans un état de stupeur et s'en alla continuant de se faufiler entre les convives. Lorsqu'elle fut près de lui, elle l'appella.

— Hey, Ben! Dis, à quoi vas servir tout ça?

Il s'avança vers elle en demandant de manière calme le chemin.

— Attendons que maman arrive et tu le sauras.

— Ne me dit pas que l'on vas toucher à mes cheveux!

— Patience!

La salle, malgré son immense surface était pleine de monsieur en veste et en cravate. Les femmes quant à elle n'étaient pas nombreuses. On en dénombrait près d'une trentaine en tailleur bleue nuit et au talon noir.

C'était, pour certains un moment de retrouvailles avec des anciens collègues de travail et pour d'autres, un moment d'échange sur la gestion de leurs agences respectives.

Benjamin discutait avec le PDG de l'ANAS du Cameroun sur les nouvelles améliorations de l'agence et les futurs décisions d'Esther par rapport à ce nouveau défis qu'ils allaient devoir surmonter. Kate quant à elle était tout près d'eux intervenant à chaque fois que Benjamin perdait le fil de la discussion.

Jacques annonça l'arrivée d'Esther. La salle en plein cafouillage se transforma alors en une salle silencieux. La PDG fit son entrée entourée de deux gardes du corps à chacun des ses côté faisant une sorte de bouclier humain. Chacun d'eux avait une trace de sang sur lui.

Elle était la seule personne en costume noir en lambeaux recouvert de poussière et de tâches de sang, les cheveux ébouriffés, et certains coupé, lui donnaient l'allure d'une folle. Les hommes avançaient de manière coordonnées donnant à l'entrée de la PDG une allure imposante car les pas raisonnant des protecteurs d'Esther se faisait entendre partout dans la salle.

Un bruit sourd se faisait entendre dans la salle traduisant les chuchots  par rapport à l'arrivée en catastrophe d'Esther. Personne n'osait parler à voix auditive car chacun craignais la réponse d'Esther. Benjamin ne laissa aucunement transparaître son inquiétude. Il était là, figé comme un bois sec à regarder sa mère se tenir le poignet et à pousser des jurons inaudibles en fusillant la salle du regard.

Lorsqu'elle fut arrivée sur la scène principale, elle prit un micro et se mit à regarder avec dégoût toute la salle qui lui avait octroyer un regard méprisant. 

— J'ai été attaquée deux fois aujourd'hui. La première, c'était quand nous nous apprêtions à monter dans l'un des jets de l'ANAS d'Italie qui s'est avéré être truffé de bombes prêtes à exploser lors d'une variation de masse. Nous étions à une distance d'environ cent mètre lorsque nous avons aperçu un chien entrer dans le jet explosant à la seconde même où il entra.

Pour la seconde, c'est quand nous avions  attéris et nous avons pris l'une des voitures de la SAHIPA. J'avoue que cette attaque m'a le plus...

— Toujours à vouloir faire son intéressante. Qu'est ce que tu sous entends, qu'il y aurait une taupe dans l'agence? Coupa Quentin en resserant ses boutons de manchettes.

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⏰ Dernière mise à jour : Oct 26 ⏰

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