Chapitre 5

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Le matin survint. Le grand jour pour Kate venait d'arriver. Elle se leva et s'apprêta. Elle arbora comme à l'accoutumée une chemise blanche immaculée, une cravate noire qu'elle noua tout autour de la chemise qu'elle avait enfiler dans un pantalon noir ceint d'une ceinture en similicuir noire. Ses cheveux furent noués en un chignon. Elle mit à ses pieds une paire de tennis humble de couleur noir. Elle alla faire ces adieux à monsieur Miller et alla confier ses affaires à Clara.

A son retour, madame Martinez l'attendait avec deux autres agents. Elle monta dans une voiture non immatriculé, aux vitres fumantes et
d'un noir ébène. Ils prirent la route et s'arrêtèrent à l'aéroport international de Washington-Dulles. Ils prirent le vol pour Sydney. Le voyage fut silencieux. Ils prirent de nouveau une voiture ayant les mêmes caractéristiques que la précédente et s'arrêtèrent devant un entrepôt ; Mme Martinez saisit un code et un ascenseur se dévoila. Elle montèrent dans l'ascenseur et s'adressa a Kate:

— Mademoiselle Williams vous êtes bien silencieuse. Qu'est ce qui
ne vas pas ? Interrogea madame Martinez.

— Rien madame. Je contemple juste les lieux. Répondit rapidement Kate.

— Vous savez, après les renseignements que j'ai reçu de votre supérieur à votre égard j'avoue que je vous m'intriguez mademoiselle. Ajouta-elle en détaillant le regards de Kate sur ce qui les entourait.

— Pourtant vous ne devriez pas l'être. Je suis un agent secret comme les autres. Répondit sèchement Kate.

— Comme les autres? Mademoiselle vous êtes hilarante. Vous êtes là première agent de la SAHIPA à entrer avec moins de Vingt cinq ans. Et vous me dites que vous êtes comme les autre.

L'ascenseur s'ouvrit et laissa place à un immense couloir bleu marine.

Madame Martinez chargea les deux hommes qui étaient avec elle d'aller se reposer. Elle observa longuement Kate puis marcha. Cette dernière la suivit aussi et Esther repris la conversation.

— Je vois que monsieur Miller vous a parlée de l'organisation et de ses préceptes.

— En effet il a tenu à ce que je ne sois pas surprise par les règles de cette organisation.

— Et il a bien fait car vous n'aurez pas la vie facile comme à Washington. Vous devez être prête à tout pour défendre l'humanité. Ici vous aurez tous types gadgets à votre disposition
pour mener à bien vos différentes missions. Dit elle en montrant une salle pleine d'instruments d'espion.

Elle était ébahi par cette panoplie de gadgets et ne quitta plus des yeux l'immense salle grise.

— Mademoiselle Williams, vous aurez tout le temps de faire connaissance avec la salle des gadgets vous avez ma permission.

— Merci madame.

Au bout du couloir, il y avait une grande salle ressemblant à un carrefour où d'autres couloirs menaient à d'autres pièces que
l'adolescente n'avait pas encore visités. Les deux femmes prirent
un couloir qui menait dans un bureau immense. Il était peint en bleu pastel. Il y avait accroché au mur une immense carte du monde. La salle était dominée par une immense table numérique blanche qui était tactile permettant d'avoir des informations sur un endroit précis du monde. Madame Martinez se tourna vers
Kate et lui dit:

— Ici nous ne nous appelons pas par nos noms de familles. Ce ne serait pas très professionnel. Nous préférons nous appeler par des noms de codes.

Elle se tourna une l'armoire et en fit sortir une carte. Elle la lui tendit et reprit :

— Tenez ceci est votre nom de code. Dit madame Martinez en lui tendant une carte.

Elle le prit et lis ce qui était inscrit dessus.

— Dorénavant l'agent Williams ou encore mademoiselle Williams n'est plus de ce monde. La SAHIPA vous baptise dès maintenant l'agent D-859.

— Avec tout le respect que je vous dois, puis je vous poser une question ?

— Allez-y.

— Pourquoi un « D » ?

— Juste pour le seul fait que personne ne doit vous reconnaitre. Vous pouvez avoir de la famille ici ou là-bas et il ne faudrait pas que vos proches ruines votre carrière.

— Sous votre respect madame monsieur Miller a oublié un détail à
propos de ma personne. Je suis orpheline.

— C'est curieux! Et les orphelins avec qui vous avez grandi agent D -859 ? Ne sont-ils pas une famille pour vous ? Dit-elle d'un air inquiet.

Kate compris alors son erreur et s'empressa de s'excuser:

— Veuillez pardonnez, je vous en prie mon manque de compréhension.

— Ne vous inquiétez pas. Je trouve que vous êtes bien trop jeune pour vous retrouver ici. Je poursuis en disant que pour protéger votre identité, vous devriez vous adapter à tous types de situation. Un exemple: si l'une de vos missions vous conduit dans un restaurant trouvé en quoi vous pourrez bien jouer le rôle et
ramenez nous le délinquant.

Un autre, si toujours dans l'une de vos mission le délinquant que nous traçons grâce à toute les organisations du monde entier vous conduise dans une maison close et bien sachez-le, vous serez bien obligée d'exercée le temps qu'il faudra le plus vieux métier du monde.

Elle observa de nouveau Kate qui était entrain de penser fort à l'orphelinat et sa vie d'adolescente normale qu'elle due abandonnée à cause de la maison close qu'elle redoutait. Soudainement, elle ressentit le regard de madame Martinez et lui dit :

— Moi, Kate Williams, je jure sur mon honneur de défendre l'humanité contre ses oppresseurs au péril de ma vie. Tant que je vivrai, je me battrait contre le mal et je défendrais les plus
faible.

Madame Martinez afficha un sourire et dit:

— Agent D-859, j'apprécie votre engouement mais nous n'avons pas prévu une prise de serment.

— Veuillez une fois de plus pardonner mon étourdissement. Je vous assure que cela ne se reproduira pas de sitôt.

— Je n'y ait pas trouver un problème c'est juste que plus le temps passe et plus vous m'intriguer mademoiselle Williams. Enfin agent D-859.

— Ce n'est pas la peine. Je l'avais déjà compris. Merci.

— Afin de protéger votre identité, nous avons mis en place une série de transformations. Nous teinterons vos cheveux en une autre couleur et vous mettrez à vos yeux des lentilles de contacts. Et nous effectuerons encore des modifications si nécessaire.

— C'est un honneur de travailler pour une agence aussi professionnelle. Vous prenez tout en compte... C'est intelligent et si... Je ne trouve pas le mot pour décrire mon extase devant tout ça.

Madame Martinez était heureuse d'entendre Kate dire cela.

— Vous pouvez déjà commencer par dire woaou! Cela vous fera du bien. Venez que je vous accompagne à votre cellule.

— Merci madame.

Les deux femmes reprirent la route et madame Martinez reçu un coup de fil qui l'astreint à indiquer le chemin de sa chambre à l'adolescente.

— Excusez moi agent D-859. Je vous édifirai plus tard sur votre mission dans l'agence.

Elle parvenu à la porte que madame Martinez lui avait inquiquée mais l'intelligence artificielle qui s'y trouvait exigea de cette dernière un mot de passe.

Pourquoi cette femme ne m'a-t-elle pas informé de cela. Et monsieur Mil...

— Vous devriez essayer d'utiliser le code qui est coucher sur la carte. Coupa subitement un jeune homme juste en face d'elle. Je me nomme Benjamin Thomson. Je suis votre coéquipier. Reprit-il en lui tendant la main.

— Mon coéquipier? Dit elle d'un air étonné.

KATE WILLIAMS: Amoureuse de mon ennemi [En Pause Pour Une Durée Indéterminée]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant