ITZEL

08. T'es pathétique.

🕯

Le grincement de la porte me réveille et j'aperçois difficilement une silhouette qui suffit pour me paralyser.

Ma gage thoracique ne manque pas de monter au rythme de mon cœur effrayer par la situation.

Je me redresse difficilement et c'est à ce moment où je remarque la silhouette qui n'appartient qu'au brun d'hier autrement dis : Le jefe .

— Bien dormis Tiana.c'est ça ?

J'acquiesce ayant peur de l'ampleur de la discussion.

Il  prend une chaise pour la placer face à moi en gardant heureusement une grande distance .

Ma poitrine commence à monter intensément à chaque contact visuel.

Il est à présent assis face à moi,posant ses coudes sur ses genoux et me fixant sérieusement.

— Je te repose la question que sais-tu sur Nuwa Takanashi ?demande le brun.

— r...ri..Rien vraiment rien j'ai dis tout le peu que je savais à Santiago,lui assurais-je.

— Je ne sais pas mais j'arrive pas à accepter le fait que ce soit qu'une putain de coïncidence.

— Monsieur j'ai une famille

— Moi je veux ce qu'elle m'a volé tu comprend ça ?

— je peux rien faire pour vous aider je suis désolé mais je n'ai rien avoir dans cette histoire ça me concerne pas

— c'est là où tu te trompe,lance-il en se levant pour sortir mais ma voix l'interrompt sans que je me rende compte.

— Dites au moins ce que je dois faire pour que vous me redonniez la liberté

Il me regarde intensément comme si il cherchait une faille pour l'utiliser contre moi. J'étais terrifiée mais c'est pas pour autant que j'ai baissé mes yeux sur le poids de ses pupilles ténébreux.

— Prépare toi pour le petit déjeuner Tiana,prononce-il en ignorant ma demande qui est pourtant si simple.

Le brun sort après cette bref discussion qui n'a fait que rajouter des part d'ombre dans cette histoire .

Et c'est là où j'ose inspirer férocement l'air qui m'était comme interdîtes avec sa présence.

Je suis essoufflé,les palpitations de mon cœur me font vaciller sur ce lit qui me parait absorbant à chaque minute me rappelant les rebondissements de la veille.

De cet homme sinistre qui m'a étranglé sans une once de pitié dans son regard,le bruit terrifiant d'un revolver qui fut un de mes cauchemars les plus douloureux était la pire chose qui m'est arrivé ou peut-être non le regard sanglant de ce brun était peut-être le pire ?

Je ne sais plus mes pensées sont dépassés par cette peur qui me consume même la colère n'arrive pas à absorber la peur que je ressens depuis hier.

Obéi !

Après avoir fais ma toilette je me rend dans le salon où le brun était assis sur le canapé entrain de siroter un café laissant échapper son odeur amer dans mes narines.tendis que Santiago manger des nouilles.

Je suis gêné et je ne sais plus où me mettre.

— Tia assis toi, euh non tu veux quoi à mangé ? Non tu peux aller te servir à la cuisine,

J'acquiesce sans répliquer autre chose .

Je me rend timidement à la cuisine ouvert au salon pour me servir car la faim torturer mon pauvre estomac qui est qu'un pauvre innocent de mon manque d'appétit.