PEARL

Prologue

(souvenirs)

La main de l'espoir.

Depuis le plus profond de mon passé, je me souviens qu'on m'a toujours considérée comme moins que rien.

J'ai grandi dans la boue et les déchets des bourgeois, j'ai mendié, j'ai volé, j'ai été battue par les autres enfants, j'ai grandi dans la peine et la douleur.

Devenue adolescente les filles me crachent dessus car elles étaient jalouses de mes cheveux roux, les garçons voulaient me violer, mais dès mon plus jeune âge j'ai observé les soldats s'entraîner, je sais me défendre.

Par pitié plusieurs m'ont appris à me battre, il y avait le Vieux, un soldat qui avait voyagé sur les mers et au-delà sur des terres inconnues, lui seul à pris soin de moi, durant trois années il avait patiemment enseigné l'art des combats mais pas les mêmes que les autres soldats.

Quand l'alcool coulait à flot, il me racontait ces aventures dans des pays lointains, entre vérité et mensonge je l'ai aimé comme un père et je l'honore chaque jour en n'entraînant comme il me l'avait montré.

Mais à mes dix ans il est mort, la seule chose que je garde de lui c'est un collier et un bracelet en cuire, il m'avait dit un jour.

"Lorsque la pierre brillera à ton cou, ton destin changera."

Vieux fou, mais je rêve chaque nuit de cette folie, je rêve si souvent d'être une autre, de vivre une belle vie, d'avoir un mari aimant ou de combat sans fin, mais c'était des rêves, jusqu'àu jour où le destin m'a fait croiser sa route.

C'était l'hiver de mes 16 ans, les journées étaient rudes et très froides comme jamais auparavant, je me suis cachée sous le plancher de l'auberge pour avoir un peu de chaleur, dans la pisse des ivrognes je rampait pour trouver un peu de nourriture.

Quand la porte à claquer sur son passage, le silence s'est installé dans l'auberge, ces bottes marteler les planches, une vibration intense raisonnait dans la pièce.

Dans le silence absolu son épée frappa le sol, juste devant moi, le bois explosa en mille morceaux.

Il se mit à genoux pour me tendre la main, un main si propre aux doigts fins, ornée de plusieurs bagues.

Je suis restée assise dans la boue, il me fit signe de me lever et je ne saurais dire comment mais une force m'a fait me redresser, j'ai attrapé cette main et d'un geste d'une élégance je me suis retrouvée debout dans l'auberge.

L'homme s'adressa à l'aubergiste, une table fut préparée pres de la cheminée pendant que deux hommes répareraire le sol.

Cet inconnu m'avait invité à sa table, je prie place en face de lui, l'aubergiste a voulu réclamer que ma place était à la porcherie, l'homme posa deux pièces sur la table.

L'aubergiste changea de discours et immédiatement la serveuse apporta de quoi boire et manger, lorsque j'ai voulu mettre de la nourriture dans ma poche, il posa sa dague sur ma main.

"Il est inutile de faire des réserves."

À ces mots j'ai ressenti une douce chaleur sur ma poitrine, une chaleur qui irradie dans tout mon corps.

J'ai pris le pendentif dans ma main, il me regarde dans les yeux pour me dire qu'il y a des objets que le monde ne doit pas voir.

Il prend sa dague et frappe mon bracelet de cuir qui ce transforme en protége bras.

"Si je frappe plus fort tu vas te retrouver en armure de combat jeune fille."

Il pose sa main sur mon avant bras et le bracelet reprend sa forme initiale, j'aurais voulu l'enlever mais impossible.

"Tu as été choisie pour un grand destin à toi de choisir ta voie, me suivre et apprendre ou rester dans la boue de ce misérable trou à rat."

Mon cœur battait si fort que j'ai cru qu'il allait exploser, dans ma tête il y avait mille choses, le vieux n'était pas si fou que ça alors.

C'est comme ça que ma vie a changé.

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Merci d'avoir pris le temps de lire mon prologue.
J'aimerais avoir votre avis sur cette histoire, une suite ou pas , déjà trop vue.
J'attends vos commentaires et vous remercie d'avance.

Ne soyez pas timide, donner moi votre avis s'il vous plaît.