Vengeance : Le début de la fin

CHAPITRE TROIS E&R

Eowyn

-D'ici quelques minutes, ils vont arriver suivit des deux numéros. Une fois les présentations effectuées, tu rejoindras leur groupe.

-J'imagine que je n'ai pas mon mot à dire ?

-En effet. Je te demande donc de cesser ton caprice de gamine pourrie gâtée et de te tenir droite jusqu'à leur arrivée. L'homme avait parlé d'une voix qui était sans appel. Voilà un peu plus d'une demie heure qu'une jeune femme à la chevelure verte lui montait la tête. Il n'avait que faire de son avis et en avait pas besoin. Il l'avisa quelques secondes, dans son uniforme gris, elle avait l'air d'une étudiante, tout ce qu'il y avait de plus normal. Il se demandait s'il avait fait le bon choix d'engager une femme qui venait tout juste d'obtenir son diplôme. Mais il n'avait pas le choix. C'était la meilleure dans son domaine et celle qu'il connaissait le plus. La jeune femme était entrain de triturer son ongle lorsqu'un homme frappa contre la porte du bureau. Dès qu'ils l'eurent entendu, la femme partie se positionner dans un coin de la pièce, les mains dans le dos. L'homme, dans son costume en tweed se leva et se plaça devant la baie vitrée regardant le monde qui s'agitait sous ses yeux.

-Entrez. Sa voix était froide et ferme alors qu'une horde d'hommes entrait dans la grande salle.

-Que me vaut le plaisir de votre visite monsieur Simon ? La jeune femme posa son regard sur l'homme à la tête du groupe et attendit une réponse qui ne venait pas. Au lieu de cela, il appuya sur son oreillette et prononça un simple "amenez-les", avant de relâcher cette dernière. Dans le même temps, deux femmes menottées entrèrent dans le bureau, escortées chacune par deux hommes.

-Je vois. Numéro Un a enfin fait son choix. L'homme, qui s'était retourné pour regarder les deux femmes, se rassit sur sa chaise. Il ancra sans le vouloir son regard dans celui de Numéro Un et une ombre passa sur son visage. Il se souvint une fois de plus de la manière dont elle l'avait blessé à leur dernière rencontre. Le personnel présent dans cette pièce s'en souvenait également à dire vrai. La rouquine avait pris la bouilloire qui reposait sur la gazinière de son ancien foyer et l'avait jeté sur l'homme qui était justement venu admirer sa progression, lui brûlant dans le même temps plus de la moitié du visage. Le femme en uniforme ne put s'empêcher de remarquer l'échange et entreprit de détailler le corps de la fameuse "Numéro Un". Elle ne put relever grand chose, étant donné la tenue de cuir qu'elle portait, mais une chose attira son regard. C'était la colère qui avait naquit dans ses iris tandis qu'elle continuait à le regarder. J'espère que vous vous êtes excusés auprès des chercheurs du laboratoire pour ce changement de dernière minute. Il faut dire que j'ai eu un contretemps avoua-t-il en faisant attention à ne pas regarder l'étudiante. L'étudiante en question posa soudainement son regard sur la deuxième fille à être entrée dans le bureau. "Numéro Dix-neuf" se dit-elle d'après le rapport qu'elle avait lu quelques jours auparavant. Elle aussi, portait un ensemble en cuir. A la différence de la rouquine qui ne semblait jurer que par sa colère, elle nota une légère pointe de vitalité dans les iris de Numéro Dix-neuf. La jeune fille se démarquait grandement des autres par son physique peu commun. Elle avait de longs cheveux aussi blancs que la neige, qui encadraient un visage pâle. Ce blanc contrastait fulgureusement avec le noir de sa tenue. Ce qui fit chavirer l'étudiante fut les iris de Numéro Dix-Neuf. Des iris d'un bleu qu'elle n'avait encore jamais vu jusque là. Au bout de plusieurs longues minutes, elle se reprit. Remarquant que la fille la regardait également, son regard avait changé, la vitalité avait cédé sa place à la menace.

-Je vous présente Eowyn Dacota. Elle va se joindre à votre groupe. C'est une personne dont vous aurez besoin pour la suite des évènements. Je vous demande donc de l'intégrer pleinement. J'espère que vous avez compris.