Monet
« Je connais la fin on m'a spoilé »
2022
— C'est incroyable ce soir, Monet ! L'ambiance est électrisante ! Tu avais raison, j'aurais dû t'écouter depuis le début !
— Je te l'avais bien dit, non ? Je savais que les gens allaient affluer ici. La police encadre même la queue dehors ! Je fais mon boulot.
— Vraiment, beau travail ! Complimente Maxime, les yeux brillants d'admiration.
— On dirait qu'on est dans Gatsby le Magnifique !
— Eh bien, c'est moi, Gatsby ! Répond Maxime avec un sourire satisfait.
— C'est ta boîte, après tout. Moi, je ne suis que Nick. Je lui donne une tape amicale sur l'épaule avant de descendre vers la foule.
J'avais passé des mois à organiser cette soirée avec Maxime, et ce soir était enfin arrivé. La musique des années 90 et 2000 résonnait à plein volume, et la boîte était en feu. Les gens chantaient et dansaient avec une énergie contagieuse ; personne ne se préoccupait de son téléphone, tout le monde vivait pleinement l'instant présent. En cette période de grand prix, même les influenceurs nous suppliaient d'entrer. Lorsque j'ai entendu "Baby Boy" de Beyoncé, j'ai foncé sur la piste de danse, entraînant Maxime avec moi, prêt à partager ce moment de pure joie avec nos invités.
Derrière le comptoir, je découvre les bouteilles alignées comme des trésors précieux. Je choisis un shaker pour préparer mon cocktail préféré : le pornstar martini. Mon anticipation se mélange à la satisfaction de pouvoir enfin le préparer moi-même.
— Monet ! Ne passe pas derrière le bar juste pour te faire tes cocktails perso, me gronde Maxime d'un ton sévère mais affectueux.
— Ça va, Maxime. Je suis épuisée. Danser et être au top, ça fatigue ! J'ai besoin d'un remontant.
— Boit de l'eau à l'avenir, répond-il, mi-amusé, mi-inquiet.
Je lui tire la langue en guise de réponse, un sourire malicieux aux lèvres. En dépit de la réprimande, je savoure ce moment. Les lumières clignotantes, le bruit de la glace dans le shaker, et le sentiment d'accomplissement me réchauffent le cœur. C'est ma soirée.
Les barmans étaient déjà là, et tout se passait à merveille. Les rires et les échanges avec les clients créaient une ambiance chaleureuse et animée. Maxime nous avait même rejoints, et je ne pouvais m'empêcher de sourire en pensant à notre parcours : devenir médecin pour finalement mener cette vie de fête et de rencontres. C'était vraiment la défaite pour nos parents. La situation était ironique, mais je savais qu'au moins, si l'un de nos clients devait faire un infarctus, nous saurions comment le réanimer.
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About Us | Charles Leclerc
Fanfiction- Comme l'a dit Charles lui-même, on n'était pas compatibles, et tout ce cinéma n'a servi à rien, réponds-je calmement, sans perdre mon sourire. Monet