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Monet

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Monet

«  Pas besoin d'un djo' quand t'es jolie garce »*

En me réveillant, ma tête tambourinait comme si un orchestre symphonique s'était installé dans mon crâne pour une répétition générale. Sympa, vraiment. Me redresser ? Impossible. Instant karma : chaque verre de la veille revenait me hanter, du premier au dernier. Je jette un œil autour de moi, et là, surprise... je n'étais clairement pas chez Maxime. Pas de grands espaces ni de déco tape-à-l'œil ici. Non, c'était plus simple, presque minimaliste, mais avec cette touche qui murmure subtilement « je pourrais m'acheter tout ce que je veux, mais je choisis de rester discret ». Génial. Première panique.

Je me débarrasse du drap, et là, attention, plot twist : je porte un tee-shirt rouge bien trop grand. Où est ma robe ? C'est quand même dingue, cette capacité qu'ont les vêtements à disparaître comme par magie. Ok, on fait le point. Il faut reconstituer la soirée d'hier, mais mon cerveau fait grève. Tant bien que mal, je me lève et attrape mon téléphone. Grosse erreur. Un tsunami de notifications me saute aux yeux. Je n'ai ni l'énergie ni l'envie de les lire. Trouvons quelqu'un pour me dire ce qui s'est passé avant que je ne me noie dans ce scénario à la « Very Bad Trip ».

L'appart est minuscule, pas de quoi jouer à cache-cache. À peine deux pas dans la chambre et me voilà déjà dans le salon. Minimaliste, le mec. En arrivant au salon, je tombe sur un piano qui trône majestueusement au centre de la pièce. Petit tour rapide, et je me retrouve face à une vitrine pleine de casques et de photos. Une partie de moi meurt d'envie de tout photographier pour Insta, mais l'autre se dit : "Imagine, t'es kidnappée, tu passes dans les faits divers : 'Victime retrouvée en train de poster des stories chez son ravisseur'."

En scrutant les photos, la vérité me frappe : c'est le pilote ! Le type d'hier soir. Mon dieu, comment j'avais atterri chez lui ? Et surtout... il m'a laissée là sans un mot, sans numéro, rien ! Juste un tee-shirt pour me couvrir la dignité. Sympa. Mais franchement, trop tôt et ma migraine est bien trop intense pour que je cogite sérieusement là-dessus. Priorité numéro un : trouver un Doliprane.

Je fouille dans les tiroirs comme si ma vie en dépendait et, jackpot, je tombe enfin sur le précieux. Sans perdre une seconde, je file dans la cuisine et avale ça d'une traite avec un grand verre d'eau. En attendant que ça fasse effet, direction la salle de bain pour une douche. Une fois propre, je me retrouve à remettre ce tee-shirt, mais cette fois, je pique un de ses caleçons propres et des chaussettes. Style infaillible.

Affamée, je me dirige vers la cuisine, prête à trouver de quoi calmer ma faim. Et là... désillusion totale. Le frigo, vide. Je me tourne vers les placards, et c'est la catastrophe : que des trucs bio, super healthy. Les pilotes, ça ne mange pas, ou quoi ? Finalement, je trouve le seul truc vaguement appétissant : des galettes de riz. Sérieusement ? Je croque dedans en soupirant. C'est officiel, je suis dans l'appart d'un pilote adepte du régime "herbe et eau".

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