Chapitre 27 : La confiance

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PDV de Théo :

{ Je m'empresse de faire demi tour avant qu'il ne soit trop tard. Je raccroche sur cette infirmière et appuie comme un malade sur l'accélérateur. }

Sa mère a du lui raconter mon passé de criminel et ma femme a dû prendre peur.

D'ailleurs elle s'est bien foutue de moi,je n'ai rien vu venir. Hier, comme un idiot, je pensais quelle s'ouvrait à moi mais en fait elle n'avait qu'un but, fuir.

Quand j'arrive devant la maison, je ne suis pas surpris de la voir avec une valise et les petites à ses côtés. Elle voulait aussi me priver de mes filles.

Je coupe le contact de la voiture et fonce vers elle, en furie. Elle va m'entendre !

Mohamed arrive au bon moment. Je lui demande de faire rentrer les filles pour que je puisse discuter avec leur mère.

Quand je me retrouve seul avec elle, je libère toute ma colère, toute celle que j'ai enfoui en moi depuis des jours.

Moi : Tu comptais faire quoi ? T'en aller avec les filles ? M'emportais-je.

Elle garde le silence. Je suis sûr qu'elle doit se demander comment je l'ai su.

Moi : Je t'avais dis qu'on étaient en mauvais terme avec tes proches. Pourquoi tu ne m'as pas écouté ?
Laly : Tu voulais que je t'écoute toi ? Je ne sais même pas tu es qui putain !

J'en ai ma claque de l'entendre dire que je ne suis rien, que je ne compte pas.

Moi : Je suis ton mari, voilà ce que je suis !
Laly : Un mari qui m'a menti droit dans les yeux. Tu ne t'appelles même pas Théo ! Et de ce que j'ai appris, tu es un...
Moi : Un quoi ? Un meurtrier ?

Je la vois déconcertée, perturbée.

Moi : C'est ce que j'étais oui mais je ne le suis plus.

Elle prends peur parce qu'elle lâche brusquement la valise des mains.

Laly : C'est pour cette raison que j'ai eu une insuffisance respiratoire ? Parce que j'ai appris qui tu étais ?

Je fronce gravement les sourcils. Elle pense vraiment que je suis la cause de son coma. Je n'en reviens pas qu'elle ait pu penser ça.

Moi : Tu savais très bien qui j'étais, tu l'as su après trois ans de relation.
Laly : Et tu veux me faire croire que je l'ai accepté ?
Moi : Non tu ne l'as jamais accepté. Tu as seulement vu à quel point je tenais à toi et que j'aimais nos filles alors tu as décidé de continuer avec moi.

Elle se met à rire nerveusement.

Laly : C'est du délire ! Je ne te crois pas.
Moi : Pourquoi est-ce que je mentirais ?
Laly : T'as fais que ça depuis le début ! Tu m'as dis de ne pas réfléchir tout simplement parce que t'as peur que je me souvienne de tout.
Moi : Mais bordel c'est ce que je veux ! Je veux que tu te souviennes de tout c'est pour cette raison que je t'ai dis d'écouter ton cœur.

Lalyana fait les cents pas, je reste là, à attendre qu'elle parle.

Laly : Je dois partir. Je ne peux pas rester ici.
Moi : Je ne te laisserai pas partir.

Elle ouvre grand les yeux et pointe son doigt en ma direction.

Laly : Tu vois, tu confirmes juste mes suppositions. C'est pour ça qu'on est dans cette planque ? C'est parce que tu me retiens captive avec mes filles.

Ma femme a subi un bourrage de crâne, sa mère a dû lui raconter pleins de mensonges.

Moi : Si tu continues de m'accuser, je risque de t'enfermer dans la chambre et te menoter. M'agaçais-je.
Laly : Tu agis exactement comme ma mère t'a décrit.
Moi : Elle t'a dit quoi ? Que je suis dangereux et insensible ?
Laly : Oui et c'est ce que t'es !
Moi : Non c'est pas ce que je suis. Depuis que tu es entré dans ma vie, j'ai changé. Tu m'as appris à aimer, à être aimé.
Laly : Alors pourquoi tu ne me laisses pas aller voir ma famille ? Si tu sais que tu n'as rien à te reprocher, tu ne dois pas avoir peur.

Au premier regard Où les histoires vivent. Découvrez maintenant