Chapitre 6

58 11 33
                                    

PDV Extérieur

De colère il lâcha ses sacs pour taper son poing sur ma vitre de son 4x4 mais il se souvint qu'il était tout équipé et blindé, normal étant son véhicule de fonction et surtout il savait très bien que son poing ne supporterait pas la douleur et même pire, alors il se ravisa aussi vite. Malgré tout, il hurla sa rage en s'agenouillant sur le sol et se tenant la tête dans ses mains tout en se tirant les cheveux. Son cri résonna dans tout le parking souterrain, faisant écho de l'autre côté où se trouvait la sortie de ce dernier, faisant se retourner quelques passants sur la rue se demandant certainement d'où venait ses hurlements. Il était encore plus épuisé après avoir hurler sa peine qui l'avait vidé de toute énergie, alors il ne perdit pas une minute de plus. Il reprit ses affaires et les mit dans le coffre de son véhicule, puis il entra dans celui-ci et s'asseya à la place du conducteur. Le cœur en miette alors que des larmes coulèrent de ses sublimes yeux sans qu'il ne s'en rendit compte. Personne ne pouvait le voir, les vitres étaient fumées, il pouvait laisser aller sa peine et ses larmes de tristesse sans souci d'être vu. Certes au fond de lui, il savait que c'était fini depuis un petit moment déjà mais il ne voulait pas se l'avouer. Ce que l'on ne voit pas ne nous fait pas de mal, là il avait été témoin de la trahison de son ex-compagne. Au plus profond de lui, il le savait mais ne voulait pas se l'avouer. Les personnes chéres à son cœur et qui s'inquiétaient pour lui, l'avaient prévenu mainte fois déjà mais il n'avait pas voulu y croire et puis il n'aurait jamais cru être trompé de la sorte et surtout le découvrir ainsi, chez lui dans son lit. Dans cet appartement qui avait vu naître leur amour petit à petit, vivant heureux pendant sept ans jusqu'à leur rupture. Elle, sa belle rouquine qui lui disait qu'elle l'aimait pour toujours, que rien ne les séparerait car leur amour était bien trop fort pour cela. Que de belles paroles dans cette bouche qu'il avait tant de fois embrassé tendrement et amoureusement. Décidément l'amour n'était pas pour lui. Il ne voulait plus souffrir alors il se fit la promesse de fermer son cœur à toute éventuelle relation amoureuse. Il en avait marre d'être le seul à souffrir et si celà devait de nouveau arriver son cœur ne le supporterait pas. Il s'essuya les larmes qui coulèrent le long de ses joues du revers de sa main quand il les sentit, mit le contacte de son véhicule et prit la route en direction de l'agence familiale. Là-bas il avait toujours sa chambre et finalement il aurait dû ne jamais en partir. Il alluma la radio sur laquelle passait à ce moment un morceau qu'il connaissait et qu'il pouvait comprendre, les paroles du chanteur étant ce qu'il avait pensé sur le coup.

"Be careful making wishes in the dark

Fais attention quand tu fais des souhaits dans l'obscurité

Can't be sure when they've hit their mark

On ne peut pas être sûrs de quand ils vont se réaliser

Besides, in the meantime I'm just dreaming of tearing you apart

Et puis, en attendant, je rêve seulement de te détruire en morceaux

I'm in the details with the devil ..."

Je suis dans les détails avec le diable ...

Alec adorait entendre ce groupe de rock qui se faisait appeler Magdaël car tout était réuni dans leurs chansons : un bon son, les notes de musiques marquées agréablement par la batterie, la basse et la guitare électrique sans oublier la sublime voix du chanteur. Ils étaient tous aussi professionnels les uns que les autres. On pouvait sentir que les membres du groupe s'éclataient quand ils jouaient de leurs instruments, ils s'amusaient et adoraient ça. Alec le ressentait dans leur musique et dans leur jeu de scène pendant les premières parties de concerts que le groupe avait pu faire pour commencer à se faire connaître. Le noiraud avait pu apprécier leur prestation pendant ces concerts enregistrés par les fans et publiés sur les réseaux sociaux. Du fait de son travail, Alec n'avait jamais eu la chance de les voir en concerts, peut-être qu'un jour il le pourra en compagnie de sa fratrie bien sûr. Ce que le noiraud appréciait, c'était les paroles très réalistes comme vécues par les interprétes et par-dessus tout la magnifique voix enchanteresse du chanteur qui faisait chavirer son cœur à chaque essoufflement qu'il pouvait distinguer dans cette voix tellement envoûtante.

PENGAWAL (Garde du corps)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant