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Thaïs veut savoir ce qu'il s'est passé dans son enfance pour qu'elle soit élevée hors de sa terre natale, très loin de la communauté surnaturelle. Or, elle n'est pas au bout de ses surprises lorsqu'elle...
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La sonnerie irritante du campus, retentit dans toute l'enseigne. Je ne bouge pas d'un poil et attends sur la chaise, se trouvant dans la salle d'attente du quartier des vampires.
Mes jambes se balancent en avant et en arrière, le portable en main, je scrolle les actualités sur le réseaux mondiale des êtres surnaturels. Dix meurtres ont été recensés depuis hier soir. Si North ne peut pas m'éclairer sur des choses alors je demanderai de l'aide à quelqu'un d'autre qui a plus d'expérience que mon cher alpha qui est dans le néant.
Devant l'accès du chef suprême vampirique, je peux lire les lettres gravés sur la plaque en métal, collée à la porte. Haldor Caine...
Haldor. Son prénom se renouvelle en écho dans mon esprit et mon corps réagit par un spasme musculaire qui fait hausser mes épaules. Mes nerfs se crispent souvent au moment du sommeil. Ce tremblement auquel je me suis habituée à avoir quand je suis en phase du processus naturel de l'endormissement. Depuis que je suis arrivée ici, ils se manifestent de plus en plus même pendant la journée.
Le dos de ma main gauche posé sur ma cuisse, les ongles manucurés de sa jumelle pressent les phalanges de ce dernier. Un soupir s'échappe entre la commissure de ma bouche teintée par la gelée hydratante rosé. Ma canine se met à mordiller la face interne de ma lèvre inférieure.
— Mademoiselle Lane, vous savez que les cours ont tout juste débutés. Il serait grand temps que vous rejoignez votre professeur afin d'éviter de transgresser encore des lois par vos folies extravagantes.
Une hilarité ne peut barrer la route à mon expression faciale. Ce rictus carnassier se dissimule sur mon visage. Il se courbe d'une façon à ce que les bordures vermillions s'étirent de mes lèvres charnues suivi d'un rire ironique, tintant dans le vestibule.
— Vous êtes qui pour me donner des ordres au juste ? Je ne sortirai pas d'ici le temps que je n'aurai pas vu ce vieillard !
Si le cas ne se présente pas aujourd'hui, j'attendrai ici jusqu'à qu'il voudra bien me recevoir. Quitte à ce que je reste assise pendant des jours ou bien des mois, je ne partirai pas de cette chaise en plastique. J'en ai plus qu'assez de tous ses mystères et je préfère encore faire face aux gens que de rester les bras croisés. La patience ne fait pas partie de mes traits de personnalité ni dans mon vocabulaire.
L'université c'est bien. Cependant, je m'emmerde vraiment quand j'écoute les professeurs. Je ne dirai pas que l'école n'est pas faite pour moi, mais je ne vois pas l'utilité car les matières sont pas comme l'autre monde. Vous apprenez une variété de langues, les maths, la science, des événements historiques au quatre coin de monde.
Ici, on est plus ancré dans la vigilance, dans les avertissements de certaines terres que l'on ne doit pas aller. Ce sont des cours via les lois de Riderside, s'en est presque ennuyant quand tu es douée grâce au développement et à l'apprentissage humain !
