ᛈᛖᚱᛊᛟᚾᚾᛖ ᚾᛖ ᛈᛖᚢᛏ ᛖᛏᛖᚱᚾᛖᛚᛚᛖᛗᛖᚾᛏ ᚠᚢᛁᚱ ᚱᛁᛞᛖᚱᛊᛁᛞᛖ
Thaïs veut savoir ce qu'il s'est passé dans son enfance pour qu'elle soit élevée hors de sa terre natale, très loin de la communauté surnaturelle. Or, elle n'est pas au bout de ses surprises lorsqu'elle...
Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.
Mes sourcils se froncent aussitôt quand j'attends l'un ou les deux professeurs qui doivent venir à la maison. Les matières qui nécessitent un enseignement complet pour mon parcours scolaire, ils se sont transformés en recherches.
Dans le bureau de ce fameux Lao Muller où des tonnes de mystères planent toujours autour de lui, je coule un regard au fond de la pièce. Mes prunelles scrutent la toile abstruse. Les nuances, des pointes en fibres synthétiques teintées, se sont mystérieusement effacées sur le tableau. Plus aucunes carnations chaudes ne se manifestent sur le tissu blanc immaculé, mais il laisse apparaître les lignes tracées du crayon gris.
J'ai pris grand max une semaine pour le finaliser. Il est revenu à son état d'origine, comme si la matière de la toile avait avalé les liquides colorés.
Les papiers entre mes mains, je mets l'induction du dossier sur le plateau mélaminé puis les suivants, je les survole en les glissant sur la première feuille d'un des répertoires posés sur la table en bois massif.
Les yeux rivés sur l'alphabet Némésis, je lis parfaitement les symboles dessinés et les notes manuscrites enluminées à l'encre noire indélébile. Toutefois, je découvre que tous les documents sont des expériences que le père de North à mener durant son existence à Riderside. Il y a un peu tout comme : « refaire revenir un être surnaturel d'entre les morts », « éradiquer les maladies humaines. », « Comment soigner une créature qui contracte une affection mortelle »
La dernière expérience me donne la chair de poule. Comment transmettre rapidement une maladie incurable dans un corps humain ? Très glauque comme procédé !
D'un œil observateur, je visualise et vérifie toutes les copies, mais aucun d'entre eux ne parler de Riderside, ni des meurtres, ni d'autres éléments qui pourrait nous avancer dans l'enquête.
Lorsque j'entends des bruits de portières se refermer et se claquer en même temps, je cours aussitôt sur l'escalier du deuxième étage pour descendre. D'une cadence précipitée, mes talons enveloppés par la paire d'étoffes laineuses, ne touchent pas le bois vernis et la plante de mes pieds effleurent délicatement le rebord des marches. Au lieu de faire la même chose avec le deuxième colimaçon assez spacieux, rénovée par les soins de Tyler, je pose mes fesses sur la rambarde métallique. Je donne un petit élan pour laisser glisser sur la balustrade et au dernier moment d'arriver au rez-de-chaussée, je prends appuie à l'aide de mes mains sur l'accoudoir froid, me redressant un peu. Je cambre mon corps en avant pour sauter à la dernière minute à pieds joints sur le carrelage immaculée du niveau inférieur.
Des coups donnés, contre la porte d'entrée, ils renvoient une onde sonore assez puissante qui résonne dans les murs et le vestibule par des vibrations sourds. Je n'attends pas très longtemps pour ouvrir cette dernière et vois les deux mecs, tenant la lanière de leur Stilord en cuir entre la paume de leurs mains.
— Prête à réviser, jeune fille ?
Un ricanement émet de ma bouche, je crois les bras sous mon soutif qui remonte et gonfle ma poitrine.
