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Thaïs veut savoir ce qu'il s'est passé dans son enfance pour qu'elle soit élevée hors de sa terre natale, très loin de la communauté surnaturelle. Or, elle n'est pas au bout de ses surprises lorsqu'elle...
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Pourquoi sont-ils aussi long ?
Je ne cesse de me répéter ses mots depuis une bonne heure. Les loups-garous sont en retard. Je m'empêche de continuer à jouer avec mon bracelet bleu autour de mon poignet.
Je ne sais où je me trouvais, mais une femme m'avait offert cet ornement en guise de cadeau. Je me souviens plus de son visage, c'était peu de temps avant mon séjour en psychiatrie. Cette parure est censée me protéger, parait-il.
La musique à fond dans les oreilles, je me rends compte que je suis assise depuis bien trop longtemps sur l'un des milliers de gradins. Je suis la seule sur cette immense terre qu'on appelle Edma et qui sert de conseil pour deux puissances surnaturelles. J'ai approfondi un peu ma connaissance grâce à ce livre qu'on m'a offert.
On peut compter six mille personnes dans uniquement une seule meute et en calculant les neufs clans réunis, il n'y a pas loin de cinquante-quatre mille créatures qui rodent en ses lieux d'où les nombreuses de tables qui sont sous mes yeux.
Je me baisse pour passer sous la planche qui sépare le sol des gradins en plein air. Mes genoux et mes mains effleurent la frondaison luxuriante. De mes doigts entremêlés avec l'herbe fraîche, je flaire la douceur de ce terrain. L'une des plus pures que j'ai traversée pour venir jusqu'ici.
Mon sourire s'élargit quand je porte mon attention sur le lac qui sépare les deux territoires des deux puissances surnaturelles et un gros rocher en plein dans l'eau.
La fluide est d'une couleur arc-en-ciel. D'autres nuances colorées se mélangent et illuminent le bassin. Mais mon expression finit par s'effacer lorsque je remarque une partie de bleu où un voile épais noir gâche la beauté du liquide azuré. Un peu comme on avait déversé une grosse quantité de pétrole à cet endroit.
Le rythme donné par les vibrations de la mélodie Waves Crashing, je me rapproche dangereusement de l'ombre qui flotte sur l'eau et la touche avec mes doigts.
Ce n'est pas de l'essence, c'est une matière visqueuse mais elle ne reste pas sur ma peau. Elle repart là où je l'ai touchée. Est-ce un sort ?
Ne sachant pas quoi dire, je continue d'avancer en direction du seul pont qui traverse l'intégralité du lac et au centre de ce dernier, se trouve, un énorme cube. De loin, je peux remarquer qu'il y a un ordinateur numérique - sûrement – pour les tests, un canapé et un lit assez ancien.
À ma gauche, proche du réservoir, il y a cinq guéridons bien espacés des uns et des autres, et cinq grosses pierres posées sur chacun d'entre eux. Sur les cinq, il y a que quatre qui sont allumés, le dernier est vidé de son énergie.
J'ordonne à mon corps de rester sur place, mais il ne m'écoute pas, il marche en direction de ses joyaux.
Se pourrait-il que ce sont les merveilles des quatre meutes des canidés ? Je dirai plutôt les auras.
