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Jamais ses doigts n'avaient bougés aussi vite, et son cerveau, lui, n'avais jamais travaillé à une aussi grande vitesse.

Il ne pouvait contrôler les blancs qui parvenaient  de temps en temps lorsqu'il essayait de trouver les mots justes, mais étrangement, ces derniers avaient diminués drastiquement.

Il se disait que c'était sûrement la colère et la détermination, même si la caféine devait également y être pour quelque chose.

- pff connard... Hâte de voir ta tête quand tu verras que, au lieu de ma ralentir, tes stratagèmes m'ont aidés... Marmonna le jeune homme avec dédain.

Mais plus le temps passait et, plus, à cause du stress et du manque de sommeil, il remettais sa vie entière en question.

Il travaillait dur, si dur, pourquoi son patron le détestait il tant? Pourquoi était-il traité comme un moins que rien? Il connaissais pourtant sa vrai valeur, et celle de son travail, alors pourquoi? pourquoi s'acharnait-il ainsi sur lui et le mettais en état de détresse ?

En tapant la dernière lettre sur le dossier , puis en imprimant ce dernier, au lieu d'en être ravi, il fut plutôt laissé avec un goût amer en bouche.

Six heure quarante cinq.

Il ne lui restait plus qu'à remettre son travail en main propre et toute cette histoire serait mise derrière lui avec plus que la satisfaction d'avoir cloué le bec à son patron pour le bercer la nuit...

Enfin il fut bien vite sorti de sa somnolence par le bruit de l'imprimante, ou plutôt le manque de bruit de cette dernière.

- non... Non c'est impossible !! Pourquoi aujourd'hui ? Pourquoi maintenant ! Je t'en supplie, je t'en supplie dis moi que tu marchEs encore... Je... Je dois être entrain de rêver!!

Abattu, il se laissa tomber brutalement au sol.

Il n'arrivait tout bonnement pas à y croire.

Tout ses efforts allaient partir à l'eau à cause d'un simple problème d'imprimerie.

Si il n'était pas si tôt le matin et que la bâtiment n'était pas désert, il aurait pu aller dans d'autres bureaux, mais, malheureusement, il n'avait aucune autre clé, il était coincé. Enfin...

À moins qu'il ne sorte rapidement et qu'il trouve une boutique offrant ce service.

Prenant une grande inspiration afin de se donner du courage, ou plutôt de la force car il avait l'impression que son corps était aussi moue qu'une bouée gonflable, il finit par se relever, de manière aussi subite qu'il n'était tombé et , clé USB en main, il quitta l'enseigne en courant sans même prêter attention à la pluie qui commençait tout juste à  s'abattre sur la ville encore endormie et qui, petit à petit, commençait à tremper ses vêtements.

Les minutes passaient, et il avait beau épier chaque magasin dont il croisait la route, ils étaient toujours sois fermés, sois n'avaient aucun rapport avec ce qu'il cherchait.

Et quand finalement, ses yeux se posèrent sur un cybercafé dont la lumière était allumée, il en eût presque les larmes aux yeux.

Le cœur gonflé d'espoir, il pénètra l'endroit et en ressortit une dizaine de minutes plus tard, le Graal en main.

Entre temps, la pluie s'était intensifiée et on pouvait dire qu'il pleuvait des cordes. Bien heureusement, l'homme qui travail au cybercafé avait eût la gentillesse de lui prêter son parapluie, sûrement qu'il avait eût pitié de lui en voyant son costard  debraillé, ses cheveux en pétard et sa mine fatiguée.

Ainsi, après avoir également protégé les documents d'une enveloppe plastifié, il rebroussa chemin en direction de son lieu de travail.

Il accéléra même un peu plus la cadence en voyant qu'il se rapprochait de plus en plus de sa destination mais à trop se presser, ce qui devait arriver arriva, il finit par trébucher et s'esclaffa par terre.

En tentant de se rattraper en usant de des mains afin d'éloigner un maximum sa tête du gravier, il les avaient complètement écorchés, et, ses genoux , sur lesquels il était tombé, n'était pas dans un meilleur état, mais, malgré les larmes qui lui brûlaient les yeux , menaçant de couler d'un instant à un autre, il se releva encore une fois.

Il n'était plus en capacité de courir, certes, mais cela ne l'empêcherait pas de marcher, ou plutôt traîner des pieds. Il avait travaillé dur pour laver sa réputation, il n'allait surtout pas abandonner après tout cela. Ce projet serait sur la bureau du CEO, et ce, avant l'heure, tout comme il l'avait promis.

L'enveloppe serré très fort contre sa poitrine, accroché à elle comme si sa vie en dépendait, et elle en dépendait un peu, il continua sa route, gémissant de douleur à chaque pas qu'il prenais, mais n'en regrettant aucun pour autant.

Passer la porte de la compagnie, marcher jusqu'à l'ascenseur, appuyer sur le tout dernier bouton et puis... Attendre... Attendre et encore attendre... Attendre avant d'attendre davantage jusqu'à avoir l'impression que votre cœur allait sortir de votre poitrine, marcher encore un tout petit peu et puis....

"  Bureau de Monsieur Solberg"

Il y était. Il y était enfin.

Sans même prendre la peine de toquer, il ouvrit la porte avec fracas et tituba jusqu'au bureau afin de balancer l'enveloppe trempé sur ce dernier.

- oh Monsieur Andersen. Il est sept heure quarante, vous... Vous avez tenus paroles. Alors que là, le plus âgé était déjà grandement surpris, son étonnement ne fut que s'accroître lorsqu'il leva les yeux vers le dénommé Mr. Andersen.

Là devant lui, se tenais un sacré spectacle.

Les vêtements de son employés étaient froissés, trempés, boueux, son pantalon tailleur était même déchiré au niveau des genoux, laissant alors transparaître sa peau meurtrie et ensanglantée. ses cheveux n'étaient pas dans un meilleur état et, inutile de parler de son visage. Il était impossible de faire la différence entre l'eau de pluie, la sueur et... Les larmes ?

- Andersen vous... Vous pleurez ?! S'apostropha l'aîné.

- peu importe. Vous.... Je pensais pouvoir enfin laver mon honneur, vous clouer le bec, faire mes preuves, mais vous savez quoi? Je ne sens rien que de la colère, une profonde colère. Je.... Vous avez réussi à m'humilier plus que jamais auparavant et vous savez quoi? C'est bon, j'en ai ma claque. À la fin , vous aurez tout de même eût ce que vous vouliez tant, hm?

il fût forcé de marquer une pause à cause de ses sanglots incessants, il prit une grande inspiration, essuya ses larmes de sa manche aussi trompée que son visage puis, tentant tant bien que mal de reprendre un ton plus sérieux, il déclara :

- je démissionne.

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⏰ Dernière mise à jour : Oct 30 ⏰

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└──» ✎ 。Deux daddy pour le prix d'un {B×B×B}Où les histoires vivent. Découvrez maintenant