L'amore non sempre vince (BardellaxAttal)

Le bureau du Premier Ministre

⚠️Chapitre contenant une scène à caractères sexuels explicites ( la scène est légèrement violente, voir toxique, si vous n'êtes pas à l'aise avec ce genre de relation, ne lisez pas le passage )

Jordan raccrocha sur ces derniers mots, le souffle saccadé suite à l'échange qu'il venait d'avoir avec Gabriel. Il ne savait pas ce qui lui prenait et d'où lui venait cette audace soudaine mais ce petit jeu le mettait dans tout ses états. Et si il pouvait déstabiliser Gabriel avant les élections, il le ferait avec plaisir.

Il sortit précipitamment de sa loge, ne prévenant même pas ses acolytes de son départ, ne prenant pas la peine de demander à ses gardes du corps et son chauffeur de l'accompagner.

Se faufilant dans sa voiture il ne prit pas plus de temps à partir, traversant les rues dans la nuit sombre de Paris avec une vitesse qui aurait pu lui valoir plus d'une amende.

Se garant devant Matignon, l'homme claqua la porte de sa voiture se dirigeant d'un pas déterminé vers le portail. Devant celui ci deux hommes, mi éveillé montaient la garde.

Le premier écarquilla les yeux en voyant la silhouette de Jordan au loin et donna des coups de coudes à son acolyte pour lui partager sa stupéfaction.

Monsieur Bardella? dit l'homme n'en revenant pas.

Messieurs, Jordan fit sont sourire le plus charmeur avant de reprendre J'ai un rendez-vous de la plus haute importance avec Monsieur Attal

Nous sommes désolé mais personne n'est autorisé à rentrer, nous n'avons pas était informé de votre venue.

Écoutez, j'ai eu monsieur Attal il n'y a peine un quart d'heure, il n'a surement pas eu le temps de vous mettre au courant.

Effectivement, ça pourrait tenir la route mais vous n'avez pas peur des bruits de couloirs avec cette venue tardive?

C'est pas vraiment dans mes préoccupations les rumeurs, on a plus important à faire vous ne pensez pas?

Oui oui bien sur.

Le garde se décala pour ouvrir la porte et laissa Jordan pénétrer le bâtiment.

Par contre si vous entendez Monsieur le Premier Ministre crier mon nom n'hésitez pas à appeler TF1 ou BFM, ça leur fera un scoop.

Jordan accompagna sa république d'un clin d'oeil et d'un sourire coquin, les deux gardes du corps se lancèrent un regard gênait.

Le jeune homme traversa la cour de Matignon d'un pas vif, se hâtant de voir la tête de Gabriel à son arrivé.

Un deuxième garde du corps ouvrit la porte à Jordan, ne prenant pas trop la peine de poser des questions, si il avait passé la première sécurité ça devait être bon. Et puis c'était fréquent de voir Jordan Bardella traîner prêt de l'Elysée ces derniers temps, c'était presque devenu normal.

Jordan monta jusqu'au bureau de Gabriel, montant les marches deux à deux pour aller plus vite. Enfin arrivé au lieu de ses songes, lisant la petite plaque avec le nom de Gabriel sous le titre honorifique de "Premier Ministre", un léger sourire se dessina à la commissure des lèvre de Jordan.

Pesant le pour et le contre il décida d'enclencher la porte sans même toquer, il misait tout sur l'effet de surprise.

Le grincement dans la porte fit relever de la tête du premier ministre, qui avait l'air d'être concentré sur de la paperasse. Il haussa les sourcils et sans qu'il puisse s'en empêcher un fin sourire, à peine perceptible vint s'orner sur son visage. L'homme se pinça immédiatement les lèvres et fronçant les sourcils pour ne rien laisser paraître, il se devait de le détester pour réussir.