L'amore non sempre vince (BardellaxAttal)

Rencontre au hasard

Conseil musical-Blue Jeans (Lana del rey)-

-Dandelious (Ruth.B)

Voici la playlist de notre fan fiction sur spotify
L'amore non siempre vince https://open.spotify.com/playlist/6NC5rLopzpi2OlRuAW46ha?si=VGCFtgdYT-uIoKP-g_14TA&pi=e-rDDEhBS3R_2a

Aéroport d'Orly,
21 novembre 2017,

Il faisait un froid glacial, le soleil venait à peine de se lever et Gabriel Attal était là soufflant sur ses mains gelées.

L'homme était d'une humeur massacrante, on l'avait prévenu aujourd'hui même d'un déplacement à Marseille pour aborder avec le maire certaines mesures qui devait être mise en place dans la ville.

Comment pouvait-il y avoir une si mauvaise organisation au sein de l'Etat. Espérons que l'hôtel qu'on lui ait réservé soit un minimum potable.

"Tous les passagers sont invités à monter à bord pour le vol Paris-Marseille" La voix de l'hôtesse de l'air résonna dans tout l'aéroport.

Gabriel sursauta et regretta instantanément de n'avoir pas pu prendre une bouffée de sa cigarette, il était sérieusement en manque de nicotine.

Il rentra dans la grande salle et se dirigea vers l'endroit où on devait scanner les tickets.
Son téléphone sonna inlassablement dans sa poche ce qui le fit s'arrêter net et quel fut son étonnement en voyant le nom de Monsieur le président affiché. Comme s' il ne lui avait pas causé assez de soucis avec ce vol prévu à la dernière minute. Gabriel eut la grande envie de ne pas décrocher mais il avait bien trop de respect pour l'homme et était bien trop attaché à ses convictions pour le faire.

Oui monsieur le Président? On pouvait entendre dans la voix de Gabriel une pointe de lassitude.

Ah Gabriel j'ai bien cru que vous ne décrocheriez pas! On ne vous a pas transmis les documents à signer pour le maire je vous les envoie sur votre mail. La voix de l'homme se valut concise, rigide et directive, ne laissant aucune option à celui qui recevrait ses ordres.

Gabriel fronça les sourcils face à cette organisation déplorable et l'envie de jeter son téléphone au bout de l'aéroport ne lui manquait pas.

Bien monsieur je m'en occupe, c'est à rendre pour qu'elle heure. Le  jeune homme faisait toujours tout sans ronchonner, même les ordres les plus abjects.

Faites le maintenant.

Le jeune homme failli s'étouffer avec sa salive et balancer ses 4 vérités au Président.

Je vous laisse du coup pour m'occuper de ses dossiers. Gabriel était seulement pressé de raccrocher, il ne pouvait plus écouter la voix écoeurante de l'homme une seconde de plus.

Au moindre problème tu m'appelles, bon vol Gabriel. L'homme adoucit sa voix, rempli d'un empathie fausse pour continuer à exercer la manipulation auquel son interlocuteur était soumis.

Au revoir monsieur le Président.

C'était toujours comme ça, l'homme le surchargeait de travail comme si de rien était pour finalement, être attentionné ce qui laissait un sentiment amer de culpabilité au jeune député.

Il tiqua lorsqu'il vu le manque de réseau qui l'empêchait d'ouvrir des dossiers, il se dirigea donc dehors dans l'espoir de s'occuper de ça avant le décollage.

En même temps qu'il signa, cocha des cases, lu les petites lignes des contrats, il se permit de se griller une clope.

30 minutes après il avait tout bouclé et se rua à l'intérieur de l'aéroport priant pour que l'avion n'est pas décoller.