L'amore non sempre vince (BardellaxAttal)

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20 juin 2024, 8h,
Bureau du Premier Ministre.

Gabriel était là assis à son bureau, regardant le ciel bleu par la fenêtre. L'homme était censé faire quelques paperasses, devant assumer son rôle de premier ministre en plus de sa campagne. On peut dire que Macron ne le lésinait pas et ne lui laissait aucun échappatoire. Le jeune homme était totalement prit au piège soumis à ses responsabilités.

Sauf qu'aujourd'hui il avait du mal à s'y mettre, sa concentration, d'habitude infaillible, l'avait laissé depuis son réveil.

Toute ses pensées se tournent vers l'homme auprès du quel il s'était endormi.

Il se dégoûtait, comment avait-il pu infliger toute cette frustration à Jordan, et comment celui ci pouvait laisser le Premier ministre lui infliger ça. Gabriel avait prit ses jambes à son coup le matin même, aux alentours de 5h du matin laissant son amant seul à ses incertitudes. Et depuis qu'il s'était réveillé l'homme n'avait pu s'empêcher d'avoir la nausée toute la matinée du aux souvenirs de la veille.

Il avait passé sa nuit à faire des cauchemars dans lesquels ils infligeaient des choses toujours plus horrible les une que les autres à Jordan.

Comment avait-il pu repousser Jordan dans ses retranchements à ce point, l'homme qu'il aimait. Car il était indéniable il aimait terriblement Jordan, il ressentait toujours la même chaleur envahissant son corps et faisant battre plus fort son coeur lorsque que l'homme était évoqué, présent ou simplement dans ses pensées.

Au fait Gabriel était simplement perdu, il ne se comprenait plus du tout, réagissant toujours sous le coup de l'émotion. Il ressentait tous fois cent, chaque phrase insignifiante tournait en boucle dans sa tête et il ne voyait plus que le négatif de chaque chose. Et pourtant Jordan était incroyable avec lui lors de cette phase compliqué, il était là pour lui, attentionné, s'adaptant et acceptant toutes les phases de Gabriel. Mais il suffisait d'une faute minime du plus jeune pour que Gabriel vrille, l'homme était à fleur de peau.

Et plus le temps passé, plus Gabriel se détestait. Finalement il n'avait même pas le contrôle de ses propres sentiments, comment pouvait-il s'en sortir de cette manière. L'homme avait besoin de repos et de temps pour lui, mais c'était impossible, on ne lui laissait pas le choix.

Soudain on toqua à la porte de son bureau et l'homme sursauta, détournant son regard du plafond  pour le tourner vers la large porte. Il espérait au fond que c'était Jordan, car il avait terriblement envie de voir l'homme, de s'excuser mille fois et de rendre à Jordan tout ce qu'il lui donnait. Sauf qu'avant qu'il incite la personne à rentrer, la porte s'ouvrit sur le président.

Ah bonjour Monsieur le Président, dit Gabriel légèrement surpris , n'ayant plus eu d'interactions avec le président depuis plus d'une semaine.

Bonjour Gabriel, comment vas tu?

Macron referma la porte et Gabriel fronça les sourcils à cette question, c'est que maintenant qu'il s'en soucis? Gabriel détestait la manière dont le président le traitait comme de la merde un jour et l'autre était attentionné. Comme pour que le Premier Ministre pardonne Macron et continue à l'admirer.

Oui tout va bien, qu'est ce qui pourrait ne pas aller? Menti Gabriel, ne voulant pas par être faible devant l'homme.

Je sais pas Gabriel, mais tu as l'air moins efficace dans ton travail, tu devrais te reprendre nous avons beaucoup de retard à cause de toi. Je te demande de signer deux, trois papiers à ma place et tu prends trois plombes, tu penses vraiment que tu pourras rester premier ministre en faisant rien comme tu le fais? Dit Macron à la fois d'un ton doux mais en même temps terriblement strict et dur.