Chapitre 8: avant.

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23 mars, 11.23 pm

C'était ce soir. LE soir. Notre première sortie.
Il était environ 19h, il me semble, et j'étais alors sur le pas de la porte de la maison de Ly' avec un jolie bouquet de fleurs.

•Toc toc toc•

Elle ouvrit la porte. Elle était vraiment belle. Ses cheveux blonds vénitiens était bouclés naturellement et lui arrivaient aux épaules, elle était maquillée comme il faut ce qui faisait ressortir ses beaux yeux verts, elle portait une robe bustier rose pâle avec des sandales. Simple mais tellement belle.

Je lui tendit le bouquet. Elle rougit légèrement et déposa un long baiser sur ma joue.
Je lui pris la main, lui chuchotant à l'oreille à quel point elle était belle, et nous étions en route pour la jetée.

Là-bas, nous étions assis à notre endroit. Sous un saule pleureur au bord de la jetée. Nous parlions de tout et de rien. Je la regardais. Elle était absolument magnifique. Toujours enjoué de tout. Son grand sourire quand elle parlait me rendait dingue. J'avais 13ans et j'étais amoureux comme pas possible.

••

Une larme perla le long de ma joue en me remémorant cela. Elle vint s'écraser sur Olly. C'était difficile d'écrire mes sentiments à ce moment là. Je n'avais jamais rien ressentis de pareil.

••

On était entrain de manger une glace, le soleil se couchait et on se chamaillait parce qu'elle ne voulait pas me faire goûter sa glace. On riait au éclat et alors que je tentais de lécher cette superbe glace à la fraise, qu'elle finit avant que je ne puisse la tester, je me suis retrouvé sur elle. Nos visages n'étaient plus qu'à quelques centimètres. J'avais tellement rêvé de se moment. Elle respirait fortement. Sa cage thoracique se soulevant et se baissant à un rythme rapide. Elle regardait mes lèvres, tendit que je me les humectaient.
J'en avais réellement envie. Je voulais goûter ses lèvres.
Elle s'approcha légèrement et ne pouvant plus attendre je lui volai ses lèvres, ses lèvre aux goûts de fraises. Je l'aimais.
Je glissai ma langue me frayant un passage pour atteindre la sienne. Un long baiser, mais pas fougueux, juste remplit d'amours et de sentiments que deux jeunes adolescents de 13ans partageaient à ce moment précis.
À la fin de notre sortie, je ne savais pas exactement si nous étions ensemble, mais cette complicité qui nous unissait m'était amplement suffisante.
Je gardais sur les lèvres le goût de se baiser... Et ne réussis pas à dormir cette nuit là, tant mon esprit était préoccupé par cette fille.

Johnson.

Love Sickness|J.JohnsonOù les histoires vivent. Découvrez maintenant