[lemon]
24 mars, 7.04 am
J'ai mal dormi Olly. Elle était dans ma tête toute la nuit. Notre premier baiser était gravé en moi et cette nuit toutes les sensations que j'ai éprouvé ce jour là sont remontées à la surface. Le goût de ses lèvres, l'amour que j'ai ressenti, la joie que cela m'a procuré, le bonheur constant et le désir.
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Après cette sortie officielle, nous étions ensemble. En couple. En 3ème, on se cherchait. On était proche, très proche. Souvent quand elle venait le soir après les cours, nos baisers devenaient plus fougueux, désireux. Il m'arrivait, je l'avoue, de vouloir aller plus loin avec elle. On se caressait, s'embrassait, mais rien de très intime. On était jeune.
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Arrivé en 2nd, on était considéré comme le couple modèle. Il nous arrivait de nous disputer mais pour des choses sans importance. On était heureux & on s'aimait. Que demander de plus ?
Et c'est là que ce soir de mai 2011, alors que mes parents étaient en weekend en amoureux, que l'on se sentait prêt.
On regardait un film, il prenait fin, elle était allongé sur mon torse. Je l'a fixais. Elle était tellement belle. Je pense qu'elle avait sentie mon regard sur elle car elle s'était retournée.
On s'était embrassés. Mais pas comme d'habitude. Non. Un baiser plus chaud, plus sensuel, plus désireux que tout.
Cette sensation qui naissait dans le bas de mon ventre quand je l'embrassais était divine. Je la fis basculer sur le côté, me mettant à califourchon sur elle. Elle passait ses mains sous mon tee-shirt, dessinant mes abdos. Je m'attardais à enlever le sien pour découvrir sa poitrine. Et après multiples caresses et baisers, vint le moment décisif.
Je n'avais absolument aucune expérience en la matière puisque la seule fille dans ma vie était Molly. J'étais inquiet, je ne voulais pas lui faire mal. Elle n'avait pas l'air très rassurée non plus. Après m'être protégé, j'écartais un peu plus ses cuisses, me glissant prudemment en elle. Elle se crispa alors que je commença des coups de bassins maladroit. Elle me susurra à l'oreille d'accélérer, ce que je fis, et je vis les traits de son visage se détendre, signe que la douleur se transformait en plaisir.
On atteint l'orgasme ensemble et essoufflé je m'allongeai à ses côtés. Je me souviens que dans ma tête c'était un peu les montagnes russes. J'avais envie de crier un gros MERDE de plaisir mais bon...Elle était allongé sur mon torse. Puis le reste de la nuit, on avait parlé de ce qu'on avait ressentit pendant cet ébat. Je pense qu'elle avait encore mal mais nous parlions. On se disait tout. On ne se cachait rien.
C'était comme ça. Avec Molly, on était différent.Johnson.