Observe, Kageyama x reader

Chapitre 14 : Le Yūshūkan

- J'ai bien mangé ! je m'exclame en m'affalant sur le lit.

Hana s'allonge à mes côtés avant de dire malicieusement :

- Ouais mais il manque quelque chose, tu ne trouves pas ?

- Non, qu'est-ce qu'il te manque ?

Elle fait mine de réfléchir puis, se redresse, attrape un oreiller et me le lance dessus avant de me chuchoter entre deux éclats de rire :

- Ça.

Je me prends au jeu et très vite notre lit qui était si bien ordonné, devient un véritable champ de bataille. Et, quand les draps sont complètement défaits, comme elle est plus vive que moi, elle m'achève avec une attaque de guilis.

Lorsque le calme revient on est assises sur un lit défait, les joues roses et les cheveux en pétards.

- Va falloir qu'on remette tout Hana...

Mon amie se laisse tomber en arrière en râlant :

- J'ai la fleeeemmeeeee...

On finit par se motiver, notre lit est refait, pas à l'identique mais il est refait. On a éteins la lumière et allongée sous la couverture on parle dans le noir :

- Je suis vraiment contente de t'avoir rencontré tu sais ?

- Moi aussi, t'es la meilleure, je murmure.

Un silence de quelques instants s'installe avant qu'elle ne demande de but en blanc :

- Alors, avec Kageyama, ça avance ?

Je soupire, que répondre ?

- Qu'est-ce que tu veux qui avance ?

- Ho, pas à moi ! J'ai bien vu comment tu le regardes !

Dans le noir de la chambre, je sens mes joues chauffées, alors naturellement, je riposte :

- Je ne le regarde pas !

Hana explose de rire :

- Tu sais vraiment pas mentir T/p, avoue au moins qu'il te plaît un peu...

- Il plaît à plein de filles...

- Avec son caractère d'ourse grognon ? Tu dois bien être la première.

La première...

Les battements de mon cœur s'accélèrent, un peu, juste ce qu'il faut pour que je le remarque.

- Et puis, vous étiez à côté dans le bus, continue Hana.

- Tu veux nous mettre ensemble ma parole !

- Non, je veux juste que tu sois heureuse.

Une larme glisse le long de ma joue.

Idiote.

Je suis heureuse, là.

- Et puis c'est lui qui s'est assit à côté de moi.

- C'est encore plus louche !

- Je ne vois pas en quoi c'est louche.

- Tes sentiments sont carrément réciproques.

Tu te trompes Hana, il voulait juste savoir si j'allais mieux depuis hier, c'est tout.

Le silence s'installe à nouveau, Hana met peu de temps à s'endormir, moi je réfléchis, encore.

Hana ne m'a pas reparlé de Tobio ce matin. On attend dans le hall de l'hôtel après avoir pris le petit déjeuné. Notre professeure d'histoire, qui est venue avec nous, s'avance pour faire l'appel et nous explique ensuite le déroulement de la journée :