Secret // Kiribaku

Chapitre 12

Finalement.
Discuter de la guerre avec les secondes...
Avait été compliqué pour beaucoup.

Ils revivaient leurs souvenirs.
L'angoisse revenait.
Les mots ne sortaient plus.
Des sueurs froides envahissaient leur corps.

Ils n'aimaient pas être là.
Personne n'aimait être là.
Mais comme à chaque fois.

Il avait ce don.
De les rassurer.

Kirishima : Voilà ! D'autres questions ?

Il répondait à presque tout pour éviter de mettre mal à l'aise ses amis.
Ces derniers lui étaient reconnaissants.

Mais Bakugo savait.
Évidemment qu'il le savait.
En baissant les yeux, il vit très clairement la jambe du rouge tremblait.
Vu qu'ils étaient assis et que la table les cachait, Bakugo se permit de poser sa main sur sa cuisse, en guise de soutien.

Cet idiot.

Si cela ne faisait pas son charme, Katsuki maudirait sa gentillesse qui lui faisait plus de mal que de bien.

Après une longue discussion, les terminales purent partir.
Kirishima allait suivre ses amis, mais quelqu'un lui attrapa la main et le tira dans une salle de classe vide.

Kirishima : Quoi ?
Bakugo : Tais-toi.

Le blond l'embrassa.
Kirishima posa sa main sur la nuque de ce dernier et répondit.

Kirishima : Qu'est-ce qu'il y a ?
Bakugo : Ferme-la et détends-toi.
Kirishima : Ok, ça me va.

Les deux amis s'embrassèrent un moment avec que l'explosif recule.

Kirishima : Quoi ?
Bakugo : La pause est finie idiot.
Kirishima : Ah...On peut sécher...
Bakugo : Donne-moi un bon argument.
Kirishima : C'est un cours de Présent Mic.
Bakugo : ...
Kirishima : Un cours de présent Mic contre une journée juste avec moi.
Bakugo : Ok, bon argument.
Kirishima : Niquel !

Cette fois, ce fut le rouge qui traîna son meilleur ami dans son dortoir.
Il ferma la porte dès que Bakugo fut dedans et le plaqua contre la porte pour l'embrasser.
Ce dernier rit devant ce comportement.

Ils continuèrent jusqu'à que quelqu'un toqua à la porte.
Eijiro râla quand il dut lâcher les lèvres du blond.

Kirishima : Quoi ?
Mina : Tu sèches ?
Kirishima : Euh, ouais, je ne me sens pas bien.
Mina : À cause du cours ?
Kirishima : Non, juste un mal de tête !
Mina : Tu sais où est Bakugo ?
Kirishima : Je crois qu'il est parti dehors.
Mina : Ok, si jamais, nous aussi, on sèche, donc quand tu vas mieux, tu avertis.
Kirishima : D'accord !

Il attendit d'entendre Mina partir avant de re embrasser Katsuki.

Bakugo : Qu'est-ce que tu as aujourd'hui ? J'ai l'impression de me faire bouffer.
Kirishima : Ah bon ?
Bakugo : Ouais.
Kirishima : Ça te dérange ?
Bakugo : Non.
Kirishima : Problème réglé !
Bakugo : Abruti.

.

.

.

Ils restèrent dans le dortoir de Kirishima.
Honnetement, ils avaient perdu la notion du temps.

Bakugo était quand même étonné du rouge.
Même pendant les vacances, ils ne s'étaient jamais embrassés comme ça, aussi longtemps.
Mais bon, il aimait ça donc il n'allait pas se plaindre.

Enfin presque...

Bakugo : Tu peux me laisser respirer deux secondes ?
Kirishima : Ah...Pardon.

Il se gratta la nuque, gêné.

Kirishima : Tu m'en veux pas ?
Bakugo : Non, mais j'aimerais savoir pourquoi tu es si...Comment dire...
Kirishima : Je ne sais pas, j'avais envie, enfin, j'ai toujours envie mais...
Bakugo : Donc, tu veux qu'on passe toute la journée dans ton dortoir à s'embrasser ?
Kirishima : ...Ouais ? Si ça te va.
Bakugo : Je suis plutôt ok.
Kirishima : Cool.
Bakugo : Ouais.

Et ils recommencèrent.
Aucun des deux ne savait pourquoi ils faisaient cela.
Enfin si, ils aimaient ça.
Mais à ce point-là...
Bakugo avait beau y réfléchir...Il n'y comprenait rien et honnêtement, dès que ses lèvres touchaient celle d'Eijiro, il arrêtait de penser.
C'était automatiquement.

De même pour Kirishima.
Pourquoi son meilleur ami l'attirait comme ça ?
Enfaite il s'en foutait pas mal.
Le bruit de la respiration saccadée de son blond, essoufflé à cause de leur long baiser, le rendait fou.
Alors, il arrêtait de penser aussi.

.

.

.

Pour la toute première fois, leurs baisers devinrent fiévreux.
Ils avaient déjà passé des soirées à s'embrasser, mais... Généralement, ils riaient ou bien se câlinaient.
Mais ils n'avaient jamais été si collés, si longs...Les deux perdaient la notion du temps.
Perdu à apprécier chaque seconde, chaque sensation.

Malheureusement.
On ne gère pas toutes les nouvelles choses de la même manière.

Kirishima : Tout va bien ?
Bakugo : Ouais, faut que...

Il allait mentir à Kirishima pour s'enfuir.
Mais il se souvint qu'il le connaissait par cœur.

Bakugo : À demain...

Et il partit, laissant Eijiro totalement désorienté.

Est-ce qu'il avait fait quelques choses de mal ?

À suivre...
Je rattrape mon retard ici aussi donc un prochain chapitre arrive dans pas longtemps