Chapitre 18

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Kirishima : Tu vois, cette journée valait bien la fin de notre matinée.
Bakugo : Mh...

Les autres dormaient dans la chambre.
Les deux étaient allongés sur le canapé.
Kirishima était allongé sur le dos et jouait avec les cheveux de Bakugo. Ce dernier était entre ses jambes et avait posé sa tête sur son torse.

Kirishima : Tu veux dormir maintenant ?
Bakugo : Non ça va.
Kirishima : Sur ?
Bakugo : Oui.
Kirishima : C'était cool cette journée.
Bakugo : Tu l'as déjà dit.
Kirishima : Chut, je sais.
Bakugo : Pff...
Kirishima : ...Je me rends compte d'un truc.
Bakugo : Quoi ?
Kirishima : Qu'est-ce que tu vas faire après le lycée ?
Bakugo : Aller à l'université de Yuei.
Kirishima : Je ne pense pas que je serai pris moi.
Bakugo : Ne raconte pas de connerie, ils ne regardent pas les notes là-bas. Que les actes héroïques. Tu seras pris.
Kirishima : Merci ! Mais je ne sais même pas si j'irai.
Bakugo : Tu veux directement aller dans une agence ?
Kirishima : Pourquoi pas.
Bakugo : Hm...
Kirishima : Qu'est-ce qu'il y a ?
Bakugo : Tu iras dans quelle agence ?
Kirishima : Celle qui m'accepte !
Bakugo : ...Tu déménagerais pour ça ?
Kirishima : Si je n'ai pas le choix, oui.
Bakugo : D'accord.

Le rouge ne comprit directement pas ses questions.
Katsuki posa son menton sur le torse de Kirishima pour le regarder dans les yeux.
Eijiro était presque sûr de voir une sorte de tristesse.

Kirishima : ...On continuera à se parler hein.
Bakugo : Tu crois ?
Kirishima : On a nos téléphones.
Bakugo : Mh.
Kirishima : ...

Il est vrai que Kirishima n'avait jamais pensé à cela.
Pour lui, c'était évident.
Il restera en contact avec son ami.

Il prit son sourire le plus rassurant.

Kirishima : Idiot ! Comment je veillerai sur toi si je ne te parle plus !

Il crut voir le regard du blond s'adoucir.
Ce dernier s'avança et l'embrassement délicatement. Eijiro sentait à peine le contact tellement il était léger.

Bakugo : Ouais, tu as raison.
Kirishima : Je ne compte pas te lâcher, ni toi, ni personne d'ailleurs.
Bakugo : Ok.
Kirishima : Tu devras encore me supporter un petit moment !
Bakugo : Combien de temps exactement ?
Kirishima : Je ne sais pas...Toute ta vie ?
Bakugo : Juste ça ?
Kirishima : Tu trouves ça court ?
Bakugo : Plutôt oui.

Kirishima et Bakugo s'échangèrent un petit rire.

Kirishima : Eh bien, même mort, je te hanterai alors.
Bakugo : J'espère bien.


Mina : Wow.
Denki : Je me sens si seul là.
Sero : Ta gueule, tu es en couple, toi.
Mina : Ils sont littéralement adorables.
Sero : Ouais, ils avaient dit juste des baisers de temps en temps, pas une déclaration à minuit sur un canapé, en se câlinant.
Denki : On va les déranger ?
Mina : Non, je crois qu'ils ont besoin de ce moment de tranquillité.
Sero : Eh bien, je sais quelle histoire d'amour se raconterait à mes gosses moi.
Denki : Trouve-toi déjà une meuf.
Sero : Essaye de regarder la tienne dans les yeux plus de deux secondes.
Mina : Taisez-vous, bande d'idiots.


Kirishima : On devrait retourner dormir avec eux non ?
Bakugo : Ils ne dorment pas.
Kirishima : Ah bon ?
Bakugo : Pikachu, je vois tes cheveux dépassés connard.

Denki : Ah merde, je nous ai grillé.
Sero : Sans blague !
Mina : On ne voulait pas vous déranger.
Kirishima : Vous nous dérangez pas !

Il tendit les bras et Mina y alla, en faisant attention de ne pas écraser Bakugo.

.

.

.

Mitsuki : Chéri, viens voir.
Masaru : Qu'est-ce qu'il y a ?
Mitsuki : Regarde-les

Les cinq adolescents s'étaient endormi sur le canapé, les uns contre les autres.
Mitsuki était presque émue de voir son fils comme cela.

Mitsuki : Il est entre de bonnes mains.
Masaru : Évidemment.
Mitsuki : Il doit être heureux.
Masaru : Je pense qu'il a enfin trouvé son équilibre.
Mitsuki : Mon petit garçon...
Masaru : Suki', nous ferrions mieux d'aller retourner nous coucher.
Mitsuki : Tu as raison, allons-y.


Bakugo : ...

Il s'était réveillé dès qu'il avait entendu sa mère.
Il ne sut comment régir jusqu'à qu'il sente une main lui caresser les cheveux.

Kirishima : Rendors-toi, Katsuki.
Bakugo : Tu es réveillé depuis combien de temps ?
Kirishima : Dix minutes, je pense.
Bakugo : ...
Kirishima : Alors, ils ont raison ?
Bakugo : Quoi ?
Kirishima : Tu es heureux ?
Bakugo : Abruti.

Il l'embrassa.

Bakugo : Évidemment.

Kirishima lui répondit un énorme sourire.

Kirishima : Tant mieux.


À suivre...

Je les aime mais cette fic va bientôt finir :)

Secret // KiribakuOù les histoires vivent. Découvrez maintenant