Chapitre 14

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Le week-end était là.

Kirishima était rentré chez lui.
De même pour Bakugo.

Ils ne se voyaient pas.
Mais ils pensaient exactement à la même chose.
Quand leur petit moment entre eux commença à...Un peu déraper.

Eijiro se détestait d'autant plus de vouloir son meilleur ami.
Surtout qu'il le savait très bien.
Bakugo je le voyais seulement comme une sorte « d'antistress ».
Quand ils allaient mal, ils s'embrassaient et tout allait mieux ensuite.

Sauf que pour Kirishima, ce n'était pas ça du tout.
Il le savait, car il aimait ça et qu'il en avait envie.
Parfois, il se disait qu'il jouait avec son ami à cause de ça.

Bakugo en avait besoin, lui juste envie, évidemment, qu'il pensait l'utiliser comme un jouet.
Même si ce n'était absolument pas le cas.

Mais Eijiro stresse trop quand il s'agit du bonheur de Katsuki.

Mitsuki : Tu lui dis qu'il fixe son assiette depuis 5 minutes ou je le fais ?
Masaru : Laisse-le, il est perturbé, je crois.
Mitsuki : Bah, j'aimerais bien savoir pourquoi mon fils est dans une sorte de transe.
Masaru : Suki'-
Mitsuki : KATSUKI !

Katsuki daigna à peine à lever la tête.

Bakugo : Qu'est-ce que tu me veux ?
Mitsuki : C'est quoi cette gueule ?
Bakugo : Rien qui te regarde.
Mitsuki : Ah bon ?!
Bakugo : Ouais.

Il soupira et repensa à Kirishima.

...

Le rouge tremblait, suait et avait du mal à respirer.

...

Bakugo : Eijiro a fait une crise d'angoisse à cause de moi.
Masaru : Comment ça ?
Bakugo : Je crois que je l'ai négligé...
Mitsuki : Sois plus clair.
Bakugo : On... Discutait d'un sujet plus sérieux que d'habitude, mais ça...M'a fait bizarre, donc je me suis barré et il a repensé à la guerre, puis il a eu peur que je ne lui parle plus et crise d'angoisse.

Les parents avaient bien compris que ce n'était pas juste un sujet plus sérieux, mais bon.
Au moins leur fils se confiait.

Mitsuki : Vous avez couché ensemble, c'est ça ?
Masaru : Suki' !
Mitsuki : Soyons honnêtes, bon sang ! Tu penses sérieusement qu'on ne vous a jamais surpris à l'hôpital ou bien dans ta chambre pendant les vacances ?

Bakugo se figea.

Masaru : Le lycée nous a appelé cette semaine, car vous avez séché et qu'un professeur vous a vu dans une salle de classe en train de vous embrasser...

La mâchoire du blond manqua de tomber.

Bakugo : Quoi ?
Mitsuki : Donc vous avez couché ensemble ?
Bakugo : ...
Masaru : Suki', tu vois bien qu'il est en état de choc la.
Mitsuki : Pff, à croire que ce sont les premiers à avoir une histoire cachée.
Bakugo : Comment ça ?
Mitsuki : À l'époque-
Masaru : Mitsuki !
Mitsuki : Il ne va pas être traumatisé, chéri ! Donc je disais...

Bakugo fut « heureux » d'apprendre que les parents de Mitsuki n'aimaient pas du tout Masaru et qu'ils se retrouvaient en cachette derrière le lycée pour s'embrasser, voire plus...

.

.

.

Bakugo : ARRÊTE DE RIRE !!!!
-Pardon mais c'est hilarant !
Bakugo : Je suis traumatisé, ça y est...
-Tu m'étonnes, apprendre ça de ses propres parents, surtout que Mitsuki a dû donner les détails...
Bakugo : Ouais...
-Du coup, c'est vrai, les fantasmes génétiques !
Bakugo : Hein ?
-J'ai entendu que certains de nos fantasmes, sont aussi ceux de nos parents.
Bakugo : ...
-Et comme Mitsuki, tu aimes bien être plaqué contre les murs !
Bakugo : Tu as de la chance de ne pas être en face de moi.
-Tu m'embrasserais juste.
Bakugo : Crève.
-Rohhh, j'ai juste raison.
Bakugo : Peut être...
-Par contre, le lycée a vraiment appelé nos parents ?
Bakugo : Apparemment.
-Je vais plus pouvoir regarder mon père dans les yeux.
Bakugo : Il va juste te féliciter, ferme-la.
-Pas faux !
Bakugo : Pff...
-...Eh.

La voix de Kirishima fut plus hésitante.

Bakugo : Quoi ?
-Je sais qu'on est en week-end et que c'est le seul moment où tu peux être débarrassé de moi, mais j'ai envie de te voir.
Bakugo : Maintenant ?
-...Ouais.
Bakugo : Je vais ouvrir ma porte, viens.

Eijiro raccroche, heureuxde cette réponse positive.

Mitsuki : Tu vas où comme ça ?
Bakugo : Eijiro pionce ici ce soir.
Mitsuki : Vous pouvez plus vous lâcher vous deux.
Bakugo : La ferme.

Il attendit quelques minutes jusqu'à ce que quelqu'un toque.

Kirishima allait juste dire un bref salut et rentrer, mais Bakugo fut autre chose.
Maintenant qu'il savait que ses parents étaient au courant, pourquoi se cacher ?

Il posa une main sur la joue du rouge et lui fit un rapide smack.
Kirishima fut étonné, mais accepta.

Bakugo : Bon, tu viens ?
Kirishima : Ouais, bonsoir !
Mitsuki : Comment vas-tu, mon petit Eijiro ?
Kirishima : Tout va bien, et vous ?
Masaru : Nous allons bien, passez une bonne soirée.
Bakugo : Oui, oui, allez.

Katsuki tira son ami dans la chambre, ferma la porte avant de l'embrasser.
Eijiro pouffa, mais répondit bien vite.



À suivre...
Bon, Bakugo traumatisé mais c'est pour son bien :)

Secret // KiribakuOù les histoires vivent. Découvrez maintenant