Chapitre 16

349 32 9
                                    

Bakugo se réveilla dans les bras de son ami.
Il était calé.
Il n'avait pas envie de bouger.

En plus, c'était le week-end donc aucune obligation de se lever.

Il hésita quelques secondes à le réveiller pour avoir une matinée câlin.
Mais en même temps, il était littéralement adorable.

Alors, il coupa la poire en deux.
Il se leva et partit dans sa cuisine.

Mitsuki : Qu'est-ce que tu fais là, sale gosse ?
Bakugo : Un petit déjeuner, ça se voit pas ?
Mitsuki : Tu fais un plateau pour Eijiro ?
Bakugo : Ouais, il pionce encore.

Elle afficha un doux sourire.

Mitsuki : Ça fait combien de temps tous les deux ?
Bakugo : Depuis l'hôpital.
Mitsuki : Oh, ça fait déjà quelques mois alors.
Bakugo : Ouais.
Mitsuki : Et tout se passe bien ?
Bakugo : Des petites embrouilles, mais ça va.
Mitsuki : Qui le sait ?
Bakugo : Je l'ai dit à Izuku, Denki et Sero, mais je sais pas s'il ne l'a pas dit à Mina.
Mitsuki : Pourquoi ne pas le dire à tout le monde ?
Bakugo : Pourquoi faire ?
Mitsuki : Je sais pas, j'aimais que tout le monde sache que ton père était à moi.
Bakugo : Bah moi, je m'en branle.
Mitsuki : Mouais.
Bakugo : Tu es chiante avec tes questions à la con dès le matin.

Il attrapa son plateau et retourna dans sa chambre.

Masaru : Il lui apporte le petit déjeuner qu'il vient de lui faire au lit.
Mitsuki : Oui.
Masaru : Et il a parlé de lui comme s'ils sortaient ensemble sans s'en rendre compte.
Mitsuki : Exactement.
Masaru : Pourtant ils ne sont pas ensemble.
Mitsuki : Peut-être, mais notre fils est amoureux.

Le blond posa le plateau sur la table de nuit, à côté du rouge, et se glissa dans le lit.
Il lui caressa doucement la joue avant d'y déposer quelques baisers.

Bakugo : Eijiro, debout.
Kirishima : Mh.
Bakugo : Allez.

Il l'embrassa tendrement.

Kirishima : D'accord...Ça sent bon.
Bakugo : Tiens, abruti.

Il lui déposa son petit déjeuner sur les genoux.
Kirishima se redressa.

Kirishima : Oh...C'est toi qui l'as fait ?
Bakugo : Ouais.
Kirishima : Tu sais que tu es parfait.
Bakugo : Bah oui.

Le rouge se tourna vers lui et l'embrassa délicatement.

Kirishima : Merci pour ce réveil.
Bakugo : Ne t'y habitue pas.
Kirishima : Dommage.

Katsuki eut sa matinée câlin, comme il l'avait imaginée.
Et il adorait ça.

Kirishima : C'est quoi ce regard ?
Bakugo : Laisse tomber.
Kirishima : Tu étais adorable.
Bakugo : La ferme.
Kirishima : Embrasse-moi alors.

.

.

.

Denki : ...
Mina : ...
Sero : ...
Masaru : Vous savez, je suis sûr que vous pouvez toquer à la porte.
Denki : Non mais on va au moins attendre 12 h.
Mitsuki : Mais il est même pas 11 h.
Sero : Je crois que s'il n'a pas son heure de câlin avec Kiri, il va être de mauvaise humeur.
Mina : C'est fou comme ce n'est pas isolé.
Mitsuki : C'est juste sa chambre, on ne pensait pas qu'il pourrait nous ramener quelqu'un. Encore moins quelqu'un comme Eijiro.
Mina : Comment ça ?
Masaru : Gentil et poli.
Denki : C'est sûr que quand on voit Bakugo...
Sero : On ne l'imagine pas nier.
Mitsuki : Et finalement, on n'entend que ses roucoulements.
Masaru : Au moins, il est heureux.
Mitsuki : Ils ne sont vraiment pas ensemble ?
Mina : Non, Kiri me l'aurait dit.
Sero : Du coup, on part et on repasse ?
Mitsuki : Non, restez. Je vous apporte des collations.
Denki : Merci Mitsuki, tu es géniale !

Bakugo : Arrête ça idiot !
Kirishima : Non !

Le blond essaya de s'enfuir des bras du rouge.
Ce dernier était à califourchon au-dessus de lui et lui embrassa tellement le cou que cela le chatouiller.
Il se plaignait en riant, se laissant aller dans ce genre de moment.

Bakugo : Mais tu as fini, oui !
Kirishima : Je ne sais pas, tu ne veux plus de bisou ?
Bakugo : Ok, continue.
Kirishima : Hehe.

Kirishima allait reprendre, mais il s'arrêta.

Kirishima : C'est pas la voix de Mina ?
Bakugo : Qu'est-ce que tu racontes-...Oh putain.

Eijiro arrêta tout et se mit à côté de l'explosif, qui tirait clairement la gueule.

Kirishima : On va les voir ou non ?
Bakugo : ...
Kirishima : Moi aussi, je voulais passer la journée avec toi.
Bakugo : Mh.
Kirishima : Au pire, ce soir, tu viens chez moi et cette fois, c'est moi qui te ferais le meilleur réveil possible, ça te va ?
Bakugo : Ok.
Kirishima : Niquel, on va les voir.

Il se leva, l'embrassa brièvement et partit dans la salle de bain avant d'aller au salon.

Le blond soupira.
Il n'aura eu qu'une demi matinée de câlin.


À suivre...
Bakugo le boudeur :)

Secret // KiribakuOù les histoires vivent. Découvrez maintenant