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ꪑꪮỉ : je pense que ça va aller.
ꪑꪮỉ : ma copine d'amour...
ꪑꪮỉ : si tu savais à quel point j'ai pleuré depuis que tu es parti, tu as pris avec toi toutes mes larmes et la moitié de mon bonheur. Si seulement je pouvais, je viendrais te chercher par le cou et je te ramènerais parmi les vivants par la force.
ꪑꪮỉ : mais comme la vie, ce n'est pas un film...
ꪑꪮỉ : ...
ꪑꪮỉ : j'espère au moins que tu es en paix, ma grande.
ꪑꪮỉ : ...
Je suis resté sur la tombe de Nejma un moment à me souvenir du temps d'avant, à pleurer et à pleurer parce qu'elle est là et que nous, on est là-bas.
Parce qu'on est si loin d'elle... alors c'est dur d'être ici et de devoir partir maintenant parce qu'après nous, on sera là-bas et elle, elle restera là.
Partir et la laisser derrière moi une seconde fois, c'est encore plus dur que la première fois. Devoir la laisser derrière moi tout court.
J'aurais donné ma vie contre la sienne. Si je pouvais changer nos places, ne serait-ce que quelque temps pour qu'elle puisse dire au revoir à tout le monde comme il se doit. Dire au revoir à ceux qui l'aiment et qui ne l'oublient pas.
Nejma est et restera à jamais dans mon cœur. Je vais vivre encore plus que maintenant, à 200%. Je vais vivre assez pour nous deux.
C'est une promesse.
...
Dès que la nuit a commencé à tomber, je me suis levé, j'ai pris un yango et je suis rentré à l'hôtel.
Je ne me suis même pas attardé au pays. 1 semaine et je suis rentré. Khady est venue me chercher avec ses enfants à mon terminal. On a tellement fait n'importe quoi dans sa voiture, Khady elle était contente de me voir quitter ses enfants, sortir sa voiture et rentrer chez moi.
...
Je pose mes valises dans ma chambre et je me laisse tomber sur mon lit. Je suis fatigué.
Je reste avec moi et moi-même dans mes pensées quelques minutes jusqu'à ce que mon téléphone se mette à sonner :
ꪑꪮỉ : il est où mon portable ?
Je me redresse et j'essaie de trouver mon téléphone du regard, mais je ne le vois pas. Je souffle et je me redresse. Je me mets à le chercher partout, tout ça pour que je le trouve dans la poche de ma veste, posé sur ma valise.
Je le récupère, mais l'appel est déjà passé. Je le prends quand même dans ma main et mon portable recommence à vibrer dans ma main.
Je réponds à Fateh qui n'arrive visiblement plus à respirer sans moi :
ꪑꪮỉ : oui ?
𝐅𝐚𝐭𝐞𝐡 : t'es bien rentré ?
ꪑꪮỉ : bien réceptionné par Khady oui, tu viens me voir ?
𝐅𝐚𝐭𝐞𝐡 : non
ꪑꪮỉ : d'accord.
𝐅𝐚𝐭𝐞𝐡 : j'ai envie de venir, mais j'ai pas le temps là
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𝑭𝒂𝒕𝒆𝒉 & 𝑫𝒋𝒆𝒏𝒂𝒃𝒆 | : « 𝑃𝑎𝑠 𝑝𝑎𝑟 𝑐ℎ𝑜𝑖𝑥 𝑚𝑎𝑖𝑠 𝑝𝑎𝑟 𝑑𝑒́𝑝𝑖𝑡 »
Romance« 𝑻𝒖 𝒎'𝒂𝒊𝒎𝒆 ? » je serais curieuse de sa réponse mais je n'ai pas envie de l'entendre. Quoi qu'il dise, je ne le croirais pas. Et moi je ne répondrais que par des mensonges.