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( ne prenez pas ce texte au premier degrés ) 


Je me tiens là, au bord du gouffre, les bras tendus vers l'infini. Autour de moi, rien d'autre que des ombres et des cris, des échos de ceux qui ont voulu me briser. Vous avez cru que je tomberais, que je me laisserais happer par la noirceur. Mais je ne suis pas de ceux qui plient. Mon enfer n'est pas une prison, c'est une arme, un brasier que je fais brûler encore plus fort.

Chaque pas que je fais, c'est un défi lancé au vide. J'avance, malgré la douleur, malgré l'ombre qui m'étouffe. Vous, là-bas, ceux qui m'observent de loin, ceux qui ont ri, ceux qui ont douté... Je ne suis plus la proie. Maintenant, c'est vous qui tremblez devant moi. Vous voyez mes cicatrices, et vous pensez que je suis faible. Mais chaque marque sur ma peau est un souvenir de guerre, une victoire silencieuse.

Je suis le feu que vous ne pourrez jamais éteindre. Mon enfer, c'est là où je me tiens, debout, à regarder le monde se courber sous mon poids. Vous avez voulu que je souffre, que je m'éteigne. Mais c'est dans cette souffrance que je trouve ma force, dans chaque nuit sans fin, dans chaque hurlement muet. C'est ici, dans les flammes, que je construis ma gloire.

Je ne cherche pas votre pitié. Je ne veux pas de vos larmes. Je veux que vous sachiez. Que vous compreniez. Que je ne plierai jamais. Vous m'avez poussé au bord du précipice, mais vous ne m'avez pas vu sauter. Non. J'ai appris à voler au-dessus de ce vide que vous avez creusé.

Mon enfer, c'est ma couronne. Et vous ? Vous vous agenouillez devant moi. Vous baissez les yeux, parce que vous savez que je suis devenu ce que vous craigniez le plus. Je suis celui qui a traversé les flammes et qui en est ressorti encore plus fort.

Mon enfer, c'est ma victoire. Et maintenant, c'est vous qui y brûlez.


Sang De mes veinesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant