Helenie Family : New beginning or beginning of the end ?

Chapitre 15 : Séjour à la montagne

Le vendredi matin Lenie et Helena dirent aurevoir à  leurs enfants et Brigitte et Patrick puis prirent la route vers le chalet appartenant à la famille d'Helena, niché dans les montagnes. La voiture était chargée d'une certaine excitation mêlée d'appréhension.

Le trajet se fit dans une atmosphère paisible, loin de l'agitation habituelle de leurs vies. La route serpentait à travers des vallées et des forêts, et le paysage était magnifique avec ses couleurs éclatantes. Lenie, les mains sur le volant, jeta un coup d'œil à Helena, qui regardait rêveusement par la fenêtre.

— Ça va, Hélé ? demanda Lenie doucement, brisant le silence.

Helena tourna la tête vers elle, un sourire serein aux lèvres.

— Oui, je suis pressée d'arriver répondit-elle.

Après quelques heures de route, elles atteignirent enfin le chalet. Niché au cœur de la montagne, il s'agissait à une grande structure en bois, entourée de sapins et avec une vue imprenable sur les sommets enneigés. L'endroit était calme, isolé, parfait pour se ressourcer.

— Il n'a pas changé, souffla Lenie en sortant de la voiture. Toujours aussi magnifique.

— C'est vrai, répondit Helena, visiblement émue. Ça fait du bien de revenir ici.

Elles déchargèrent leurs affaires et pénétrèrent à l'intérieur du chalet. L'air était encore frais ici, mais l'atmosphère chaleureuse du lieu, avec ses murs en bois et sa cheminée prête à être allumée, les enveloppa immédiatement. Helena s'activa à ouvrir les fenêtres pour laisser entrer un peu de lumière tandis que Lenie s'occupait d'allumer un feu. Quelques instants plus tard, des flammes crépitèrent doucement dans l'âtre, apportant une chaleur réconfortante.

— Tu veux qu'on fasse une petite balade avant de s'installer ? proposa Helena en enfilant un pull.

— Avec plaisir, répondit Lenie, souriante.

Main dans la main, elles sortirent à l'extérieur, s'enfonçant dans les sentiers qui entouraient le chalet. La nature, apaisante et majestueuse, les enveloppait de sa sérénité. Le bruit de leurs pas sur les feuilles mortes était le seul son qui brisait le silence tranquille de la montagne.

— C'est fou comme ça fait du bien, murmura Lenie en serrant un peu plus la main d'Helena.

— Oui, répondit Helena avec tendresse. Ici, tout semble plus simple, plus vrai.

Après une longue promenade, elles retournèrent au chalet pour se réchauffer devant la cheminée. Le crépuscule commençait à tomber, et la lumière du feu dansait sur les murs de bois, créant une ambiance intime et rassurante. Assises sur le canapé, blotties l'une contre l'autre sous une couverture, elles profitèrent simplement du moment, en silence.

Ce premier soir marquait le début d'un week-end hors du temps, où elles pouvaient enfin se retrouver, loin des préoccupations du quotidien.

Le crépitement du feu était la seule mélodie qui accompagnait leurs pensées. Helena, blottie contre Lenie, sentait son cœur se détendre, comme si chaque minute passée ici effaçait une partie du poids qu'elle avait porté ces derniers mois. La chaleur de la cheminée et la douceur du plaid les enveloppaient d'une bulle de tranquillité, mais Helena sentait aussi ce besoin de briser le silence, de partager ce qu'elle ressentait.

— Tu sais, je repense souvent à nous, dit Helena en levant doucement les yeux vers Lenie. À tout ce qu'on a traversé... et ce qu'on a failli perdre.

Lenie la regarda, ses yeux brillants dans la pénombre, puis déposa un léger baiser sur le front d'Helena.

— Moi aussi, murmura-t-elle. J'ai eu peur, peur de te perdre.