Jour après jour, mes sentiments se ressemblent, un jour trop, un jour pas assez, un jour plein, un jour vide. Qu'est-ce que je suis censée faire ? Je les laisse me guider dans la tumulte, dans la pénombre, dans la noirceur de mes pensées. Un jour trop, un jour pas assez...
Mais comment parler de mes sentiments sans paraphraser ce que je ressens ?
Ils jouent à cache-cache avec mon cœur, font pleurer mes yeux, mon âme.
Ces souvenirs dans mon crâne qui tambourinent, cette voix qui ressasse le passé, et mes pensées qui ne peuvent s'empêcher de m'écraser. Je suis perdue, mais je le sais.
J'en ai conscience, je devrais fermer les yeux, arrêter peut-être même mon existence, mais j'aurais peur de perdre, ces souvenirs si précieux dans ma tête.
Parce que sans même le savoir, elle continue de m'animer : elle est partie, mais je continue de l'aimer.
Mais ce soir je me sens vide, ce soir je me sens triste, face à mon ordinateur, ce sont les larmes qui écrivent. C'est la peine de mon cœur, l'appel de l'amour, l'espoir d'un retour, mes sentiments qui s'exposent.
Je suis à nu, me voilà, éparpillé dans mon fracas. Le bruit de mon âme qui s'entrechoque contre le carrelage, le bruit de mes larmes qui ruinent mon visage.