Chapitre 21 : [Comfort]

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Le brun arriva au commissariat à 18 heures, tout beau tout propre. Il était passé chez sa meilleure amie; Rosie, pour nettoyer tout le sang qui était sur lui. Cette dernière habitant dans un coin reculé de la ville, il y passait à chaque fin de meurtre. Il avait laissé plusieurs indices sur cette scène de crime, dont de l'ADN, même si il espérait au fond de lui que son mari ne trouverait pas encore cet indice. Il avait d'ailleurs prit soin de l'éloigner de quelques mètres du corps, juste au cas ou.

Il arriva donc devant le commissariat en souriant, et entra à l'intérieur, se dirigeant vers le bureau de son mari. Il monta les marche, saluant les collègues de son homme d'un signe de tête, et de ce sourire toujours aussi gentil et innocent. Mais en réalité, il bouillonnait à l'intérieur. Il avait prévu ce meurtre dans la soirée après avoir gardé sa proie attachée pendant plusieurs heures. Mais ce petit contre-temps l'avait agacé, très fortement agacé. Mais il ne devait rien laisser paraître et être l'homme souriant et heureux qu'il avait l'habitude d'être en présence de quelqu'un.

Il soupira doucement et arriva enfin devant le bureau de son mari. Il replaça ses vêtements correctement, se recoiffant au passage, et entra à l'intérieur de la pièce, arborant un grand sourire, comme à son habitude. Lucifer était à son bureau et paraissait être épuisé; il dormait sur place, les yeux ouverts. Alastor prit une profonde inspiration pour calmer ses nerfs et s'approcha de son petit homme, posant une main sur son épaule. Ce dernier sursauta en tournant vivement la tête vers le brun, et se mit à sourire faiblement.

"Al... Tu es venu..." dit-il, d'une voix défaillante.

"Oui. Je te l'avais dis." il força un sourire, se baissant pour prendre le blond dans ses bras.

"Merci..."

Le policier se releva pour se coller doucement contre celui qu'il aimait. Le brun lui caressa doucement les cheveux, soupirant discrètement, cachant la rage qu'il habitait en ce moment. Il serra plus fortement son mari dans ses bras, essayant de se calmer.

"Tu vois, je t'aime." finit-il par dire.

"Oui... Tu m'aimes... Alastor... Tu m'aimes...hein...?" il releva le regard vers le grand brun, d'un air toujours inquiet sur le visage.

"Bien sûr que je t'aime, Lucifer. Jamais ne cesserais de t'aimer, c'est compris ? Alors tu arrêtes de pleurer sinon je t'étrangle. Ne plus respirer c'est très efficace pour ne plus pleurer, tu le savais ?" dit-il, un sourire moqueur au visage.

"Pff... T'es bête..."

Ils sourirent tous deux et se reprirent dans les bras l'un de l'autre. Alastor embrassa doucement les cheveux blonds de son mari et lui redressa le visage pour poser délicatement ses lèvres sur les siennes. Ils les mouvèrent doucement l'une contre l'autre. Il était vrai que cela faisait un moment qu'ils n'avaient plus partagés de réels moments ensemble. 

Anthony arriva par derrière eux en tapotant doucement l'épaule du plus grand des deux. Il se tourna vers lui en relâchant son petit blond. Le deuxième policier leur sourit avec un air inquiet tout de même. Il s'adressa d'abord au châtain.

"Il est en état ?" demanda t'il.

"Pourquoi ? En état pour quoi, exactement ?" haussa t'il un sourcil.

"Pour ça..."

Le grand blond tandis une feuille au mari de son collègue qui la prit en main, commençant à la lire. Il se retint de sourire comme un dégénéré, ses yeux trahissant tout de même son air fermé. Ils brillaient d'une lueur fière et malsaine. Ce qu'Anthony remarqua rapidement. Il était quelqu'un de très observateur, remarquant tout très facilement avec une rapidité phénoménale, ce qui leur était très utile lors d'affaires importantes. 

"Alastor ? Tout va bien ?" demanda le plus petit, se redressant sur la pointe des pieds pour regarder ce que son homme tenait entre ses mains. 

 "Oui, tout va très bien, Lucy. Ne t'inquiètes pas."

Alastor soupira en tendant les documents au grand blond. Il hocha la tête d'un air positif.

"Je pense qu'il est en état. Mais je vous accompagne. Si il refait une crise, je veux être là, et pas derrière un téléphone." dit-il d'un ton très sérieux.

"D'accord... Même si tu n'as pas le droit, vu le nombre de fois que tu es venu sur les scènes de crimes, je pense qu'on est plus à ça près..." soupira le grand blond qui se tourna vers Lucifer. "On viens de retrouver un nouveau corps. Je sais que ça va être l'heure de ta débauche mais..."

"Non, c'est bon. Je viens. Charlie est avec Rosie, je vais juste la prévenir qu'elle devra s'occuper d'elle un peu plus longtemps..." 

"D'accord. Bon, on y va et vous nous rejoindrez ou on vous attends ?" demanda le plus jeune, mais pourtant le plus grand en taille.

Les deux mariés eurent un regard avant de donner une réponse à leur ami. Ce fut Alastor qui se retourna une nouvelle fois vers le collègue du petit blond pour répondre.

"On vous rejoindra." lui sourit-il.

"OK, super. Je vous marque juste l'adresse du lieu..."

Anthony prit un papier et un stylo pour écrire la fameuse adresse. Alastor lui, eut un sourire. "Pas besoin de me la donner, je la connaissais avant vous tous..." pensa t'il, réprimant un sourire.

"Et voilà. Tenez. Ne trainez pas trop quand même, d'acc ?"

"Oui, t'en fais pas, Antho." lui sourit son meilleur ami.

"OK, parfait alors. A tout à l'heure, les mecs !"

Puis il partit vers Husker et Vox qui attendaient déjà. Alastor se retourna vers le petit policier, prenant un air inquiet -bien qu'il l'était réellement.

"Tu es sûr que ça va le faire ?" demanda le brun.

"Oui, si tu es là alors tout ira bien... non ?" demanda t'il, relevant son regard timidement vers son mari.

Le châtain hocha la tête, et ils prirent tous deux une profonde inspiration avant de se diriger vers la sortie d'un pas pressé. Alors avait hâte que les flics voient son œuvre, et Lucifer lui, avait hâte de savoir qui était tombé entre les filets du "Tueur des Cœurs".

Ils sortirent du bâtiment et montèrent dans la voiture du plus vieux du couple, ce dernier au volant, et le petit blond sur le siège passager. Cela faisait presque un mois entier qu'il n'y avait plus eut de meurtre, et Lucifer commençait à perdre patience de ne pas pouvoir avancer sur cette affaire qui trainait depuis bien trop longtemps. Le brun prit la parole pour engager la discussion.

"Tu sais, tu devrais vraiment changer le nom du tueur..."

"Hein ? Pourquoi ? Arrêtes avec ça, le Tueur des Cœurs c'est très bien..." se défendit-il.

"C'est absolument horrible..." se racla t'il al gorge, réellement vexé.

"De toute façon tu t'en fiches, ça ne te concerne pas !" sourit-il au tueur.

"Oui... C'est sûr... Ça ne me concerne pas..." eut-il un soupire las.

Ce nom lui sortait vraiment par les yeux. Il aurait aimé avoir un nom associé à son statut de tueur qui soit... plus effrayant. Il soupira frustré. Il ne pouvait tout simplement pas dire quel nom de code lui conviendrait le mieux. Après tout, il n'était pas encore l'heure de tout dévoiler à son petit ange. Même si...

"Mais tu pourras bientôt lui demander quel nom il voudra... Puisque tu l'arrêtera très bientôt, mon cœur." il lui offrit son plus beau sourire le plus rayonnant possible.

"J'espère, oui..." lui sourit-il en retour, reconnaissant de son dévouement pour lui.

"Je te le promet... Bientôt..."


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J'aime tellement écrire cette fic, vous n'imaginez même pas.

J'espère teeeeeeeeeeeeeellement que vous l'aimez autant que moi, parce que j'y met toute mon âme !

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The obsessive killer of New Orleans [RadioApple]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant