Bloody Red Carpet

Chapitre 11

Les bruits de bouches et de langues qui se rencontrent, résonèrent dans la grande salle.Ohm empoignait avec délice les cuisses et les fesses du jeune homme installé sur lui, dans ce canapé. Ils étaient à la vue de tous et leur manque de discrétion était un risque de se faire prendre par leurs amis, qui auraient une petite soif ou une petite fringale en pleine nuit. Pourtant, impossible pour eux de se séparer. Fluke était cramponé aux épaules larges et solides de son compagnon qui appréciait les formes de son petit-ami feulant contre sa langue. Les soupirs de Fluke étaient assez discrets. Pourtant, ils sonnaient comme une musique salvatrice à l'oreille de Ohm qui ne put s'empêcher de le toucher encore plus, partout où il le pouvait pour l'entendre encore et encore sans interruption.

- P'Ohm, souffla le jeune homme, tentant de reprendre son souffle. Je veux monter...

Le regard embué de plaisir de Fluke, la lumière de désir qui s'y était allumée, électrisèrent Ohm qui le souleva contre lui, le tenant par les fesses et se précipita dans les escaliers pour rejoindre leur chambre dont il claqua la porte d'un coup de pied.

- Tu vas les réveiller !
- Vu les bruits que j'ai entendu en montant, nous sommes clairement pas les seuls à être debout, répondit Ohm, dégustant la peau sensible du cou de son compagnon toujours dans ses bras. Et visiblement... pas les seuls à vouloir le faire.

Ponctuant ses dires, ils purent entendre des gémissements provenant de deux chambres non loin de la leur. Ceux qui se trouvaient à cet étage étaient eux, Earth et Mix, Zee et NuNew ainsi que Ja et First. En faisant une analyse des voix, ils comprirent rapidement qui étaient en train de s'amuser dans les lits.

Ohm vint s'asseoir sur le rebord du lit qu'ils partageaient depuis des mois maintenant, gardant le jeune homme sur lui, légèrement réhaussé, se regardant dans le blanc des yeux sans rien dire ni esquisser le moindre geste. Soudain, des cris de plaisirs furent plus fort que d'autres, surprenant le petit couple qui se figea, les yeux agrandit d'étonnement.

- Y en a un qui va finir avec le cul en chou-fleur demain, pouffa Fluke, faisant sourire son compagnon.
- Je me demande si je ne devrais pas faire de même, murmura-t-il, un sourire carnassier remontant un coin de sa bouche.
- Fais pas ça, Phi ! l'implora le jeune homme. Je tiens à garder mon corps intact, même après ton passage.
- Oh, oh ?

Ohm s'amusait de le voir ainsi libre de ce masque qu'il devait à chaque fois mettre en société pour ne pas se faire prendre dans le tourbillon morbide des médias et des scandales. Il avait toujours apprécié le voir aussi libre en étant hors caméra, ensemble à discuter de tout et de rien quand ils avaient le temps de se voir. Maintenant que tout ceci n'existait plus, il pouvait le voir sourire à loisir, ne pas se cacher et surtout l'entendre soupirer dans ses bras. Les baisers reprirent, plus intenses cette fois, plus profonds. La langue experte de Ohm pénétra la bouche de Fluke pour s'enrouler autour de sa partenaire préférée et de se lancer dans un ballet sensuel. Les gémissements de Fluke remplirent toute la pièce, envahissant l'esprit de son partenaire qui se sentit très à l'étroit dans ses vêtements.
D'instinct et connaissant le corps de son amant, Fluke passa ses mains sous le t-shirt de celui-ci pour le lui retirer et redécouvrir avec plaisir cette peau lisse, des abdos et un torse dessinés, qu'il avait toujours eu envie d'embrasser, de caresser de nouveau. Il ne se fit pas prier, courba son corps pour venir déposer de nombreux petits baisers sur tout son corps, atteignant le plus bas qu'il pouvait dans cette position, pour remonter sur une pointe qu'il taquina de sa langue avant de se diriger vers son épaule, puis le lobe de son oreille qu'il mordilla.

Ohm poussa un grondement rauque d'appréciation, tout en continuant de malaxer les fesses rondes du jeune homme qui était partit à la conquête de son corps, pour leurs plus grand bonheur.
La bouche fine de Fluke était un plaisir pour l'homme qui se laissa aller à ses caresses langoureuses qui malmenait son esprit et son self control, au point qu'il eût du mal à se retenir de ne pas le prendre dans cette position.
Pourtant, il prit sur lui en se restreignant à ne devoir que le toucher ou lui empoigner les cuisses afin de le maintenir en place, tandis que le jeune fougueux s'enhardissait sur son torse et son cou de marques violacées et de morsures.