SUN [Skz Fanfic/EN COURS]

CHAPITRE 8

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Felix remplissait sa valise avec une certaine appréhension. En réalité, il était carrément mort de trouille.

Plus tôt, alors qu'il n'était pas tout à fait sept heures du matin, en ce début de long et reposant week-end qu'il avait amplement mérité, il maudissait de tous les noms l'étranger qui avait mis un terme à ses espoirs de grâce matinée en venant frapper à sa porte sans discontinuer. Yongsun avait veillé tard, il ne serait pas debout devant avant neuf heure, et il s'était délecté d'avance des heures de sommeil supplémentaires. Mais non, quelqu'un lui en voulait personnellement puisqu'il les coups sur la porte l'avaient obligé à sortir de son nid douillet. Il dut même courir pour l'ouvrir à volée et éviter ainsi de réveiller son adorable petit monstre, prêt à hurler sur l'opportun mais sa mauvaise humeur tomba comme un soufflé quand il tomba nez à nez avec Minho.

« Salut ma belle au bois dormant, va t'habiller et préparer un sac, je te dégage de chez toi pour le week-end.

Hein ?

- Salut Lixie », lui sourit Jisung juste derrière un peu plus embarrassé tandis que Minho se glissait déjà chez lui.

Il était mal réveillé ou bien toujours endormi, il ne savait pas trop quoi dire, ni s'il avait bien tout compris. Il se frottait plusieurs fois les yeux, regardant Minho quitter sa veste et ses chaussures, alors que Jisung restait à ses côtés sachant parfaitement à quel point il était difficile pour Felix de saisir la situation. Il compatissait.

« Mais mais...Vous avez perdu la tête ? Il ne put qu'expirer après avoir retrouvé l'usage de sa langue.

- Je vais t'expliquer... », commençait Jisung essayant pourtant de trouver ses mots avant de croiser le regard entendu de Minho.

C'était son plan après tout, pas le sien et le châtain serait plus à même de lui faire comprendre.

En réalité, Jisung avait suivi le mouvement par la force des choses, mais s'il avait été totalement emballé sur le coup voire excité, il n'était maintenant plus très sûr que ça soit une bonne initiative. Faut dire qu'entre la courte nuit qu'ils avaient passé, et le matin levé aux aurores, il avait un peu la tête embrouillée et il se demandait comment Minho arrivait à ce point à faire abstraction de ce qui s'était passé. Entre le Minho hyperactif du réveil et le garçon en pleure qu'il avait consolé une bonne partie de la nuit, il y avait carrément un trouble de la personnalité multiple.